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"Nice"

Nids-de-poule à Nice
FRANCE

Nids-de-poule à Nice

par JMS 6 novembre 2025

Nids-de-poule à Nice est un article qui met en cause l’état des rues de la ville.

 » Comme je flâne dans les rues de Nice, vous me permettrez de dire que la légende du tourisme est une vraie baudruche.

Nice est une des grandes villes où il y a le plus de trous dans la chaussée.

Lorsqu’il pleut, on s’en rend compte.

Et pas qu’à Magnan ou Saint-Maurice, où, dame ! , les riches étrangers ne vont pas.

Il y en a sur toute l’avenue de la Victoire, dont les trottoirs, sont plus rapiécés et reprisés que le pantalon du dernier des clochards.

Nice est devenue une vieille coquette qui abuse de poudre, mais n’use pas le savon. »

Nids-de-poule à Nice est un texte picoré dans le journal « Le Patriote de Nice et du Sud-Est » du 27 mars 1954.

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Nice efface les traces de la guerre
FRANCE

Nice efface les traces de la guerre

par JMS 4 novembre 2025

Nice efface les traces de la guerre est une histoire qui raconte la renaissance de la ville après la fin de la seconde guerre mondiale.

 » Nice, qui s’étale lumineusement tout au long de la baie des Anges, a depuis des temps très reculés, été surnommée « La Belle ».

Cette appellation lui a été donnée en un hommage spontané, par les innombrables touristes qui, de tous les points du globe sont venus depuis toujours, goùter, sous la chaude caresse de son soleil, parmi ses jardins embaumés, la joie et la douceur de vivre.

Ici, les dégâts de la guerre se situent sur la plage et le port où un superbe yacht est échoué.

Cependant, la célèbre Promenade des Anglais est intacte.

A quelques pas de là. un formidable blockhaus en ciment armé avec son terrains a dû être démoli à la dynamite ; ce qui n’a pas été sans ébranler les magnifiques immeubles d’alentour.

Aux lieu et place de l’ouvrage de guerre, on poursuit activement la construction d’un pacifique théâtre de verdure. Car, un sérieux eflort est entrepris dans cette perle de la Côte d’Azur pour attirer à nouveau les visiteurs de marque qui la faisaient vivre avant-guerre.

Des ouvriers s’affairent partout, sur la plage aussi, où disparaissent les derniers vestiges de la guerre.

De grandes festivités sont annoncées et Nice va reprendre son visage d’hier.

Seul, le superbe casino, construit sur pilotis, au milieu de la mer ne participera pas à cette débauche de luxe, car les Allemands l’ont démonté pour employer à la guerre la ferraille de sa carcasse.

Les hôtels sont parés et, du plus petit au plus grand, chacun reçoit déjà ses clients. »

Nice efface les traces de la guerre est un texte découvert dans le journal « L’Avenir de Tlemcen » du 31 juillet 1946.

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Un restaurant du Vieux-Nice
FRANCE

Un restaurant du Vieux-Nice

par JMS 31 octobre 2025

Un restaurant du Vieux-Nice est un récit qui rend hommage à une institution de la cuisine niçoise aujourd’hui disparue.

 » Nous n’irons plus… chez Alexandre Bouttau, le fameux restaurant populaire du Vieux-Nice, fondé en 1860.

Ce Vieux-Nice qui reste un des coins les plus pittoresques du monde.

C’était l’avis des écrivains et des artistes qui fréquentaient chez Bouttau, pour savourer la testa de veau, la friture du pays, les caillettes, les délectables poulpes à la niçoise, pour déguster le vin rosé et sucré de Bellet, où Bouttau possédait son propre vignoble, s’il vous plaît.

Le monde du cinéma aussi se réunissait dans ces vieilles salles basses, parmi les barriques et les ustensiles de cuisine.

L’ouvrier niçois débraillé et beau coudoyait la star… et parfois devenait, le lendemain, « figurant », en attendant les « premiers rôles ».

Le monde cosmopolite de la Riviera fraternisait avec les marchandes de poissons et de fleurs.

Toutes les classes sociales étaient confondues, toutes les langues se mêlaient, comme à Babel, mais harmonieusement.

C’était « naturel », sans « chiqué ».

Tout le monde, sans façon, « tombait la veste ».

Il faisait une fraîcheur délicieuse malgré la chaleur communicative des propos.

Hélas! la vieille demeure menaçait ruine.

On a dû évacuer, on va reconstruire sans doute.

Et Bouttau (Alexandre) se retire… Ii a bien un frère, un frère ennemi, établi sur le quai du Paillon, c’est la cuisine niçoise encore, mais ce n’est plus le Vieux-Nice. »

Un restaurant du Vieux-Nice est un texte trouvé dans le joiurnal « La Griffe » du 24 juillet 1930.

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Plus d'opérations pour le médecin de Nice
FRANCE

Plus d’opérations pour le médecin de Nice

par JMS 30 octobre 2025

Plus d’opérations pour le médecin de Nice raconte un épisode de l’épuration après la fin de la seconde guerre mondiale.

 » Ce matin, vers 3 h. 30, plusieurs hommes armés ont pénétré dans le pavillon des détenus, à l’hôpital Pasteur de Nice et, après avoir maîtrisé les gardiens, se sont dirigés vers la salle où était soigné le docteur Meysenc, ancien chef du Parti Populaire Français des Alpes-Maritimes. Ils ont abattu ce dernier de plusieurs coups de revolver.

Condamné à mort par la Cour de justice de Nice, mais ayant vu sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité, le docteur Meysenc avait déjà été victime, le 21 septembre dernier, en gare de Nice, d’une tentative d’assassinat dans le train où, encadré par deux gendarmes, il allait être transféré à Marseille.

Le docteur Meysenc, grièvement blessé de trois balles de revolver, était soigné depuis cette date au pavillon des détenus de l’hôpital Pasteur.

Les hommes qui l’ont tué ce matin sont vraisemblablement les mêmes que ceux qui avaient tenté de l’abattre le 21 septembre dernier. »

Plus d’opérations pour le médecin de Nice est un extrait du journal « Combat » du 9 octobre 1946.

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Bordighera rivale de Nice et de Cannes
ITALIE

Bordighera rivale de Nice et de Cannes

par JMS 27 octobre 2025

Bordighera rivale de Nice et de Cannes raconte comment l’échec de la spéculation foncière a permis à cette ville de conserver tout son charme.

 » Il y a quelques années, Bordighera-les-Palmiers était un village ignoré.

Puis, un proscrit italien, Ruffini, romancier de grand talent, publia, en anglais, « Le Docteur Antonio », délicieuse et émouvante histoire que l’auteur a encadrée dans d’admirables descriptions des sites si beaux, si pittoresques de cette partie du littoral méditerranéen.

Ce livre attira donc l’attention des touristes sur Bordighera et de nombreuses familles anglaises vinrent alors s’y fixer pendant la mauvaise saison.

Une nouvelle station hivernale était ainsi créée. Elle se développa assez rapidement.

En 1879 et 1880, des spéculations sans bornes, particulièrement fiévreuses, furent tentées sur tout le littoral.

La puissante société financière qui a construit Ospedaletti, avait, d’abord, voulu transformer Bordighera et y créer une grande ville d’hiver.

Mais les terrains, ici, étaient déjà presque tous entre les mains de spéculateurs qui eurent de trop grosses prétentions.

Pour cette raison, l’accord ne put pas se faire et, malheureusement pour tous, la combinaison projetée ne fut pas réalisée.

Alors, les millions qui auraient pu permettre de créer les attractions, les lieux de réunion, les centres de plaisirs et ainsi de bâtir une ville rivale de Nice et de Cannes, ont été employés ailleurs.

Et Bordighera, la cité des Palmiers, la ville au climat si doux, livrée à elle-même, continue à s’accroître lentement. »

Bordighera rivale de Nice et de Cannes est un extrait du livre « Au pays des enchantements » de Gustave Simons, publié en 1893.

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Nice est le sourire de la France
FRANCE

Nice est le sourire de la France

par JMS 24 octobre 2025

Nice est le sourire de la France est un récit qui vante les mérites de la ville pendant la saison hivernale.

 » De la gaîté, une animation prodigieuse, le soleil éblouissant, des fleurs embaumées, des femmes exquises, un climat adorable, des palmiers, la mer bleue .. et tout cela au milieu du confortable et du bien-être le plus raffiné, telle est Nice « Nizza la Beüa » dont le renom s’étend dans le monde entier.

De toutes les capitales, accourt à Nice, au moment de l’hiver, la société la plus élégante et la plus choisie.

Nice est comme le sourire de la France.

Douceur du climat

Le voyageur quitte Paris ou Londres noyés de brouillards, couverts de neige ou inondés de pluie et il descend de son wagon au milieu des roses, dans un air parfumé de violettes et de mimosas, sur cette féerique Promenade des Anglais où se presse une foule aristocratique et brillante.

Nice abonde en plaisirs variés : sur son théâtre se succèdent des troupes de comédiens célèbres et plusieurs de nos Etoiles les plus connues tiennent à venir s’y faire applaudir chaque hiver.

On y donne des concerts très suivis et des bals masqués « veglioni où l’entrain est extraordinaire.

A l’époque du Carnaval a lieu la fameuse Bataille des fleurs ; sur la Promenade des Anglais vont et viennent, dans un poudroienient de soleil, des équipages fleuris depuis les roues jusqu’aux harnais des chevaux et, de voiture à voiture, la société la plus choisie se jette des brassées de fleurs, au milieu des rires et de la joie d’un peuple en liesse.

Les sports attirent également à Nice le Public élégant : c’est en janvier les grandes Courses de chevaux, qui commencent la saison, et les grandes Régates, qui terminent en avril la longue série des fêtes de cette ville enchantée.

Belle ville à vivre

En outre de sa Promenade des Anglais, Nice possède un Jardin Public planté de palmiers et de lauriers-roses.

Citons encore la Place Masséna, avec ses maisons à arcades et un curieux marché aux fleurs où il est peu de touristes qui ne viennent le matin s’approvisionner de bouquets magnifiques qu’ils envoient aux amis restés dans les brumes du Nord.

Le quartier maritime, avec son joli port de Limpia, est peu connu des étrangers ; il ne possède plus aucune construction qui rappelle son antique grandeur. C’est ce petit village de pêcheurs qui fut pourtant la vraie Nice de l’histoire, le seul qui en ait porté le nom jusqu’à l’époque des Bourbons. »

Nice est le sourire de la France est un texte charmeur extrait du « Journal des voyages et des locations » du 1er décembre 1900.

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Détourner le Paillon de Nice
FRANCE

Détourner le Paillon de Nice

par JMS 23 octobre 2025

Détourner le Paillon de Nice raconte un projet visant à gagner de la place pour construire de nouveaux bâtiments sur son cours.

 » La place Masséna ouvre sur un beau quai établi le long d’un large torrent nommé le Paillon qui traverse Nice dans toute son étendue.

Ce torrent, presque toujours à sec, dépare beaucoup le coup d’œil de cette ville, montrant presque toute l’année, entre deux magnifiques quais, son lit de cailloux, entre lesquels coule dans un coin à peine un mince filet d’eau, le reste servant aux blanchisseuses de Nice de lieu d’étendage pour faire sécher leur linge.

Le Paillon occupe donc à Nice un terrain précieux.

Aussi, est-il fortement question de détourner ce torrent et de le faire se jeter quelques kilomètres au- dessus de la ville et on en convertirait l’emplacement en un magnifique boulevard, bordé de belles maisons et ornés de squares et de jardins plantés d’arbres, avec un grand bâtiment destiné à servir aux étrangers de cercle et de lieu de réunion etc. etc.

Ce projet, s’il se réalise, promet à Nice un avenir brillant. »

Détourner le Paillon de Nice est un récit qui date de…1863. Il figure dans le livre de Clément Balme intitulé « Mon voyage à Nice ».

Le Paillon ne sera finalement pas détourné mais recouvert.

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Mort d'un chasseur alpin de Nice
FRANCE

Mort d’un chasseur alpin de Nice

par JMS 21 octobre 2025

Mort d’un chasseur alpin de Nice raconte un terrible accident survenu lors d’un exercice.

 » Le 6′ bataillon de chasseurs alpins de Nice, effectuant avant-hier des exercices de tir dans une montagne particulièrement accidentée, se dirigeait à la file indienne vers un point auquel seul un sentier étroit et abrupt donnait accès.

A un endroit, le sentier surplombe un précipice profond de 250 mètres.

Le chasseur Ludes, originaire de Bordeaux, arrivé à ce point précis s’arcbouta sur une pierre pour tirer plus commodément.

La pierre céda sous son poids, et le chasseur, perdant l’équilibre, fut précipité dans le gouffre.

Le cadavre a été retiré avec beaucoup de difficulté.

On constata que le chasseur Ludes avait eu le crâne broyé dans sa chute. »

Mort d’un chasseir alpin de Nice est un texte retrouvé depuis le journal « La Croix » du 5 août 1910.

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Plâtre sur Nice
FRANCE

Plâtre sur Nice

par JMS 13 octobre 2025

Plâtre sur Nice est une histoire qui rappelle que les confettis étaient remplis de cette matière pendant le Carnaval.

 » Lors du Carnaval de Nice, le mercredi des Cendres pourrait s’appeler le mercredi du Plâtre !

Dans les rues, sur les quais, sur les boulevards où a eu lieu la bataille de confetti, c’est en effet un amoncellement de poussière de plâtre, que le vent soulève en tourbillons, une couche neigeuse que la moindre pluie ou le plus petit jet d’arrosage transforme en une boue grasse et tenace.

Pendant huit jours, on nettoie les devantures des magasins, on époussette les vitrines, on brosse les habits, on secoue les rideaux. « 

Plâtre sur Nice est un texte découvert dans le journal « Paris instantané  » du 1er février 1891.

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Fête vénitienne à Nice
FRANCE

Fête vénitienne à Nice

par JMS 13 octobre 2025

Fête vénitienne à Nice est une histoire qui raconte un moment fort du programme des fêtes de la ville.

 » Le clou de tous les plaisirs du printemps, à Nice, a été la fête vénitienne.

Figurez-vous qu’on avait installé devant le quai du Midi trois bricks à cinquante métres de distance les uns des autres.

Pendant la journée, la mer avait été quelque peu tourmentée par une brise du nord-est assez fraîche; mais le soir elle s’était calmée et les flots s’endormaient en venant caresser doucement la rive.

Nuit absolument sombre.

Tout à coup du sein des flots s’élancent à leur tour les myriades d’étoiles du feu d’artifice qui veulent escalader les cieux.
Le canon tonne, le combat s’est engagé entre les trois bricks, les obus polychromes volent, se croisent, éclatent, et sur le pont des navires les silhouettes des noirs artificiers se découpent comme des invraisemblances de Caran d’Ache.

Puis, tout à coup, du fond de la baie des Anges, transformée en cratère, s’élance une gerbe de flammes immense qui retombe bieutôt en cascades de feu dans les flots irrités.

L’obscurité a repris possession de son empire. mais là-bas, là-bas, bien loin, des petits points brillants et multicolores piquent l’horizon.

Ils se rapprochent insensiblement de la côte. La luciole devient lanterne, la bactérie se transforme en lumière bientôt on voit distinctivement une flottille de cinq cents petits bateaux.

Ce sont les pécheurs de Nice qui viennent terminer la fête.

Partout, aux mâts, aux cordages, ils ont accroché leurs petits lustres de papier peint. Tout cela marche, se balance en cadence.

Enfin, du fond de chaque nacelle à un signal donné, s’allument des moines, autrement dit des feux de Bengale de toutes couleurs.

C’est un rêve des Mille et une nuits. inoubliable !

Par une coîncidence étrange, au moment où le dernier feu mourait lentement à l’horizon, le secrétaire général du Comité des fêtes, M. Saétone s‘éteignait ,lui aussi, doucement. »


Fête véntienne à Nice est un texte tiré du journal « La Grande revue » du 10 avril 1889.

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