En route vers La Mortola

par JMS
En route vers La Mortola

En route vers La Mortola est un récit qui raconte les curiosités rencontrées après le franchissement de la frontière avec la France.

« Après avoir passé à droite devant une large maison carrée portant l’inscription : Dogana del regno d’Italia ou Douane du royaume d’Italie, et à gauche devant le coquet village et la tour de Grimaldi, la route redevient raide et accidentée ; elle se dresse, se plie et se replie comme un serpent gigantesque, évitant tantôt les saillies anguleuses des rochers, tantôt les nombreux précipices dont les flancs abrupts descendent rapidement vers la mer.

Traversée de La Mortola

Elle monte presque sans interruption jusqu’à la croix de La Mortola, pour redescendre immédiatement au village de ce nom.

Près du cap de La Mortola s’élèvent de nombreux massifs de falaises, dont la constitution géologique offre un grand intérêt. En effet, ces masses rocheuses grises et tourmentées, grumeleuses et éraillées, sont revêtues de couches épaisses de mollusques pétrifiés et de coquillages fossiles.

Après avoir tourné l’angle aigu entre la vieille église de La Mortola et la jolie villa Hanbury, la route suit les sinuosités d’une montagne ombragée par de grands et vigoureux bouquets d’oliviers, longe la solitude agreste et stérile qui environne le hameau de la Sorba, et traverse la vallée riante et fertile de Latte ou vallée du lait.

Vers le castel d’Appio

Sur la crête d’une montagne dénudée se dessinent les tours démantelées du castel d’Appio, débris d’un donjon féodal construit par les Génois au XIIIème siècle, et l’aspect désolé de ces murs croûlants au milieu d’un groupe de hauteurs arides et hérissées de rochers à pic forme un contraste saisissant avec le site riant et romanesque du vallon fleuri de Latte. »

En route vers La Mortola est une relation découverte dans la revue « Le Mémorial diplomatique » du 7 janvier 1882.

Une suite à ce récit s’intitule « La forteresse de Vintimille« 

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