Le condamné à mort de Monaco (1) est la première partie d’une nouvelle de l’écrivain Guy de Maupassant.
» Je voudrais avoir le loisir de parler longuement de cet Etat surprenant, moins grand qu’un village de France, mais où l’on trouve un souverain absolu, une artillerie dont les canons sont presque rayés, une étiquette plus cérémonieuse que celle de feu Louis XIV, des principes d’autorité plus despotiques que ceux de Guillaume de Prusse, joints à une tolérance magnifique pour les vices de l’humanité, dont vivent le souverain, les ministres, l’armée, la magistrature, tout le monde.
Saluons d’ailleurs ce bon roi pacifique qui, sans, peur des invasions et des révolutions, règne en paix sur son heureux petit peuple au milieu des cérémonies d’une cour où sont conservées intactes les traditions des quatre révérences, des vingt-six baisemains et de toutes les formules usitées autrefois autour des Grands Dominateurs.
Ce monarque pourtant n’est point sanguinaire ni vindicatif. En faut-il donner des preuves ?
Une des années dernières, un cas fort grave et tout nouveau se produisit dans le royaume de Monaco.
Un assassinat eu lieu. »
Le condamné à mort de Monaco (1) a une suite, visible en cliquant ICI.