Menton est une ville libre

par JMS
Menton est une ville libre

Menton est une ville libre est un article qui raconte comment la ville s’est détachée de l’autorité du prince de Monaco.

« En 1848, sous l’influence de la révolution qui se propagea dans toute l’Europe comme un vaste incendie, Menton et Roquebrune se soulevèrent contre le Prince de Monaco.

Il y eut, ici, une réduction des évènements rencontrés dans les différentes capitales européennes :  constitution d’un gouvernement provisoire, d’une commission exécutive, etc.

Le gouvernement Sarde, par des émissaires secrets, entretint ce mouvement et fit occuper les deux villes.

Le Journal de Débats protesta contre ces agissements de la Sardaigne, et cette question fut posée aux conférences du traité de Paris en 1856.

Le baron de Hubner, plénipotentiaire de l’Autriche, contesta l’occupation irrégulière de Menton et de Roquebrune par la Sardaigne.

Le compte de Cavour répondit évasivement, et les représentants des puissances, dans le protocole du 8 avril 1856, reconnurent implicitement les droits du Prince de Monaco sur Menton et Roquebrune.

Cette reconnaissance solennelle fut une consolation pour le prince Florestan, qui mourut peu après, le 20 juin 1856. »

Menton est une ville libre reprend un récit tiré du journal “La semaine niçoise” du 1er janvier 1903, d’après un livre de Philippe Casimir.

Cet article se prolonge avec l’épisode « Menton devient française ».

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