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Bordighera

Mendicité à Bordighera
ITALIE

Mendicité à Bordighera

par JMS 12 mai 2025

Mendicité à Bordighera est un récit qui raconte la déception de touristes lors de la visite de la vieille ville.

 » Comme toutes les villes de la Ligurie, Bordighera s’était fortifiée sur une hauteur, pour se mettre à l’abri des incursions trop fréquentes des pirates de la Méditerranée.

Ses murailles, en partie détruites aujourd’hui, laissent maintenant pénétrer, sur quelques points, l’air et la lumière.

Nous y entrons par une porte et nous en sortons par la porte opposée.

Quelques minutes suffisent pour traverser la vieille ville de Bordighera .

Ses rues sont étroites, sombres, tortueuses, escarpées, mais pittoresques.

Les larges arcades qui relient entre elles la plupart des maisons produisent de curieux effets d’ombre et de lumière.

Une jolie fontaine verse une eau abondante et pure devant la façade d’une église qui ne mérite pas un regard.

Les enfants sont magnifiques de vigueur et de santé, mais révoltants de malpropreté, et tellement insupportables, que nous devons les tenir à distance, en les menaçant de nos cannes.

Ils nous poursuivent aux cris mille fois répétés d’un petit sou.

La mendicité bordighérienne manque absolument de pudeur ! »

Mendicité à Bordighera est un texte extrait du livre « Le tour de monde » d’Edouard Charton, publié en 1874.

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Pasteur à Bordighera
ITALIE

Pasteur à Bordighera

par JMS 3 mars 2023

Pasteur à Bordighera reprend une lettre dans laquelle le célèbre scientifique raconte sa visite de la villa Garnier, édifiée par le non moins célèbre architecte.

« Borighera, le 7 décembre 1886.

Cher confrère et ami,

Je suis bien en retard pour répondre à votre très aimable lettre, mais tout n’est pas de ma faute.

Nous attendions un beau jour calme pour visiter votre villa. Croiriez-vous que dans votre cher Bordighera nous avons eu tonnerre, pluie torrentielle pendant une nuit et une journée, grêle, neige à couvrir toutes les montagnes voisines. Il a donc fallu remettre le plaisir que nous nous promettions.

VISITE DE LA VILLA GARNIER

Nous sommes allés chez vous en famille où nous avons reçu un aimable accueil du jardinier qui nous a fait d’abord les honneurs du jardin, véritable tour de force réalisé. Nous y avons tout admiré, le rosier tout en fleurs qui caresse le bas de la colonne des Tuileries, les orangers en espaliers, la tribu de vos palmiers, seuls à donner des fruits à Bordighera, au dire de votre jardinier. Rien ne manquait à l’éclat de ce jardin que le soleil.

RETOUR A LA VILLA GARNIER

Nous y retournerons un matin. Toute la maison nous a été ouverte. Après avoir rendu hommage à votre buste qui est superbe nous avons souri à Nino dont l’apparition est d’un charmant effet. Nous avons admiré Meissonier, Boulanger, Lenepveu et les fantaisies de Clairin jusqu’aux branches de compas qui vous portent.

Nous sommes revenus une troisième fois pour admirer la mer. Vous avez vraiment sur cette côte la place qui vous est due : vous dominez tout.

Merci encore, cher confrère, de votre gracieuse invitation. Nous prendrons souvent pour but de promenade ces belles hauteurs dont la tour comme celle de la Villa Bischoffsheim porteront longtemps dans ce délicieux pays Votre signature immortelle.

Bien à vous,

L. PASTEUR. »

Pasteur à Bordighera est un texte extrait du livre « Correspondance de Pasteur, 1840-1895 », édité entre 1940 et 1951.

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La douceur du climat de San Remo
ITALIE

La douceur du climat de San Remo

par JMS 12 décembre 2022

La douceur du climat de San Remo est un article qui décrit les agréments de la ville pour un séjour en hiver.

 » Les avenues nouvelles de San Remo sont vers la partie nord. La rue Victor-Emmanuel, centre du mouvement et du commerce, s’étend en longueur de l’est à l’ouest.

Le coté du port, insuffisamment dégagé, n’a rien d’agréable. Là est l’établissement de bains de mer ; le sable est fin, mais sali par les eaux des ruisseaux.

Après avoir visité le palais Borea, il sera bon de monter par la vieille ville jusqu’à la Madonna della Costa.

Cette ascension d’une centaine de mètres se fait par des rues, sombres, à escaliers tortueux et des arceaux qui interceptent le jour. La vue au sommet est une compensation à ce labeur.

La vue est encore plus grandiose au sommet du Bignone à 1300 mètres d’altitude ; son ascension demande 4 heures.

La végétation à San Remo est luxuriante. Il y a des palmiers et des dattiers comme a Bordighera, une culture savante des citronniers et des fleurs à l’instar de Menton et même des eucalyptus de belle venue.

San Remo peut se comparer à Menton ou à Cannes pour la douceur du climat. La vie y est assez tranquille, exempte des excitations des Alpes-Maritimes.

Après San Remo, on peut se diriger vers Alassio. »

La douceur du climat de San Remo est une description tirée du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode se poursuit avec « La belle plage d’Alassio« 

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San Remo est une station huppée
ITALIE

San Remo est une station huppée

par JMS 5 décembre 2022

« San Remo est une station huppée décrit l’attrait de cette destination pour les étrangers du Nord venus y profiter d’un hiver clément.

San Remo est la principale ville d’hiver de la Corniche italienne.

Elle a pris un grand développement depuis 1870 et la colonie étrangère y devient de plus en plus nombreuse. A 6 kilomètres d’Ospedaletti, elle est encore voisine de nos Alpes Maritimes.

La situation est favorable entre le cap Nero et le cap Verde, bordée de profonds ravins boisés et couronnée par des hauteurs que couvrent des bouquets d’oliviers et de pins.

De la gare, le tableau se dessine.

A peine débarqué, l’étranger a, vers sa droite et vers sa gauche, deux quartiers distincts.

A l’est et plus à proximité, les hôtels modestes, recherchés par les Allemands ; à l’ouest, le quartier anglais plus distant et plus élevé, et les grands hôtels dont le prix moyen est de 12 à 15 francs.

En premier, l’Hôtel royal sur une éminence, dont le jardin est orné de palmiers, de cactus, d’aloès et de fleurs, puis les hôtels des Anglais, de Londres, des Iles-Britanniques, de West End etc.

De ce côté, on découvre aussi une jolie promenade sur la mer avec un kiosque de musique. »

San Remo est une station huppée est un texte extrait du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode a une suite, intitulée « La douceur du climat de San Remo »

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La ville nouvelle d'Ospedaletti
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La ville nouvelle d’Ospedaletti

par JMS 28 novembre 2022

La ville nouvelle d’Ospedaletti décrit l’essor pris par cette cité avec le développement du tourisme des hivernants.

« Après Bordighera, recommencent les collines dénudées. Une carrière de calcaire bleuâtre et dur fournit des pierres de taille.

Ospedaletti est une ville nouvelle où le Crédit Lyonnais a bâti, il y a une vingtaine d’années, l’hôtel et le casino.

Ces deux édifices, au passage, font bonne figure.

L’hôtel de la Reine est de construction élégante. Sa galerie, son vestibule et ses grandes chambres en font une maison confortable ; qui peut loger jusqu’à 150 personnes au prix de 10 à 15 francs par jour. La pension suisse, à côté, est plus modeste.

Les deux propriétaires ont leurs hôtels en Suisse l’été.

On trouve aussi quelques maisons meublées.

Le Casino, bel édifice à colonnade, mériterait une fréquentation plus suivie.

Le Corso Regina Margherita est la promenade du bord de la mer.

Le cercle de montagnes moins complet qu’à Bordighera, le cap Nero à l’Est n’est qu’une faible protection. Quelques bois d’oliviers, en haut des pins ornent les coteaux. Les citronniers et les roses sont cultivés, mais moins qu’à Bordighera.

On peut poursuivre sa route vers San Remo. »

La ville nouvelle d’Ospedaletti est un texte découvert dans le livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode a une suite, intitulée « San Remo est une station huppée« 

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Bordighera est une ville africaine
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Bordighera est une ville africaine

par JMS 21 novembre 2022

Bordighera est une ville africaine décrit une végétation aussi luxuriante que celle que l’on peut découvrir de l’autre côté de la Méditerranée. 

 » Bordighera a une ancienne réputation.

Elle s’est agrandie depuis une quinzaine d’années où les grands boulevards nouvellement tracés étaient solitaires.

Les boutiques sont dans la rue Victor-Emmanuel. Plus haut, il y a la route des villas qui sont fort nombreuses.

On peut séjourner dans de bons hôtels comme celui d’Angleterre, des Iles-Britanniques, du Lozeron ou du Bellevue.

Bordighera est entourée de montagnes boisées qui la protègent en partie des vents septentrionaux. Ce ne sont plus des collines basses et arides comme à Vintimille, mais des hauteurs couvertes d’oliviers et de pins.

La culture des citronniers et des rosiers fait concurrence à Menton. Les palmiers ne croissent pas seulement dans les villas abritées, mais bien en pleine campagne, véritable forêt qui s’aperçoit du chemin de fer ; dans le ravin de Sasso, ils sont serrés en pépinière.

Cette perspective est plus saisissante que les plantations des boulevards.

Les villas Bishoffsheim, Moreno, Garnier et plus loin le jardin Winter témoignent de la douceur du climat par leur végétation africaine, et à ce titre, elles méritent une visite détaillée.

Ensuite, on peut rejoindre Ospedaletti. La distance entre les deux villes est de 7 kilomètres. « 

Bordighera est une ville africaine se poursuit avec « La ville nouvelle d’Ospedaletti« 

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De Menton à Bordighera
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De Menton à Bordighera

par JMS 14 novembre 2022

De Menton à Bordighera est un article qui décrit les curiosités à voir sur ce parcours effectué le long de la Riviera italienne.

 » Depuis Menton, il faut 2 heures en voiture pour couvrir les 17 kilomètres jusqu’à Bordighera.

Le prix de la course est de 24 francs en landau et de 16 francs en victoria.

Après avoir passé la frontière où les rochers rouges du pont Saint-Louis attirent l’attention et où se trouve la fameuse caverne dite de Menton, une montée raide conduit au petit poste de la douane italienne d’où la vue se développe jusqu’au cap Nero.

Un peu plus bas, on peut faire un arrêt pour visiter la villa Mortola.

Puis, la contrée change d’aspect. La côte s’abaisse et, aux roches calcaires succèdent des masses argilo-sableuses mal assises. Le terrain est aride si ce n’est quelques vignes qui produisent le vin de Grimaldi et quelques oliviers dans les ravins.

Il y a peu d’habitations, et point de villas.

La vue du haut de l’esplanade de Vintimille s’étend a la fois sur la côte française et italienne.

La ville n’offre rien à voir.

Le torrent de la Roya, tantôt presque à sec et sableux, tantôt gonflé et roulant son eau jaune en un long sillon à travers la mer bleue.

Le vent du nord, qui a passé sur les neiges des Alpes, est souvent glacial à cette embouchure.

En longeant la côte, on rejoint Bordighera qui s’est bien agrandie depuis une quinzaine d’années. »

De Menton à Bordighera a une suite intitulée « Bordighera est une ville africaine« 

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La Riviera italienne
ITALIE

La Riviera italienne

par JMS 7 novembre 2022

La Riviera italienne est un article qui décrit la géographie de cette région ainsi que les moyens de transport pour la visiter depuis la France.

« La Corniche ou Rivière d’Italie fait suite à la Corniche française.

Elle est beaucoup plus étendue et pourrait se diviser en trois groupes. Il  a la partie occidentale jusqu’à Alassio, puis la partie nord autour de Gênes, et enfin la partie orientale jusqu’à La Spezia.

La partie occidentale comprend les villes frontières de Bordighera, Ospedaleti, San Remo, un peu plus loin Alassio.

Les villes les plus voisines de la France sont des lieux d’excursions qui se font promptement en chemin de fer, plus agréablement en voiture.

Les voitures collectives, prises à Menton, sont moins chères qu’à Monte Carlo; celles de Bordighera encore plus modérées.

Du reste, les tramways font ces parcours à des prix très bas, mais ils ne sont pas toujours confortables.

Chacun variera ses combinaisons, toutefois, les voitures particulières permettent de bien voir et de s’arrêter quand on le souhaite. »

La Riviera italienne est un texte issu du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode a une suite avec « De Menton à Bordighera« .

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Sous les palmiers de Bordighera
ITALIE

Sous les palmiers de Bordighera

par JMS 19 septembre 2022

Sous les palmiers de Bordighera raconte l’attrait exercé par ce village de la Riviera italienne sur les hivernants étrangers.

 » Le train quitte Vintimille,  passe la Nervia et se lance, joyeux, à travers les jardins, les oliviers, les citronniers, les vignes disposées en longues pergole et les palmiers que dorent les premiers rayons du soleil.

A droite, la mer et ses galets d’argent; à gauche, de gracieuses collines ravinées de vallons où brillent les pins verts. C’est le commencement de la Riviera italienne.

 Des osterie — des guinguettes — enguirlandées de pampres, s’échelonnent le long des routes blanches et, là-haut, sur le rocher de Sant’Ampeglio, Bordighera prend, dans ses murs en ruines, des allures de forteresse.

A ses pieds, sur la plage où, dans les tamaris, sèchent des filets teints de rouge, la Marina aligne ses grands hôtels jaunâtres et ses maisons portées sur des arcades, bossuées de balcons, bariolées de fresques.

Entre ce quartier et le borgo, — le village paysan, — le coteau étage en gradins ses vignes, ses oliviers et ses palmiers.

En bouquets sur toutes les plates-formes, en grappes accrochées à tous les ressauts du terrain, en touffes dans toutes les anfractuosités, en bosquets sans ordre, les palmiers remplissent le pays de Bordighera. »

Sous les palmiers de Bordighera est une histoire découverte dans le livre « Autour de la Méditerranée… l’Italie » de Marius Bernard, paru en 1894.

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Une reine à Seborga en Ligurie
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Une reine à Seborga en Ligurie

par JMS 20 juin 2022

Une reine à Seborga en Ligurie est une brève de journal qui raconte la venue de la reine d’Italie dans ce joli village.


 » On télégraphie de Rome que le monument de S. M. le roi Humbert a été inauguré avant-hier, dans la commune de Seborga, en présence de S. M. la reine Marguerite, des autorités locales et d’une très nombreuse assistance.


M. Natta Solero, ancien maire de San Remo, a prononcé un discours, évoquant les nobles traditions de la Maison de Savoie et le règne de bonté de feu le roi Humbert.


La reine Marguerite, très émue, remercia le maire.

A la suite de cette cérémonie, la Reine-Mère inaugura la route Bordighera-Seborga.


Une reine à Seborga en Ligurie est un texte tiré du journal « Le Figaro » du 2 octobre 1920.

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