Les postillons sobres de Ligurie est un article qui vante les mérites des conducteurs italiens de voitures à cheval.
» Nous changeons de chevaux, après avoir fait une lieue sur la corniche de la Riviera du Ponant.
Un postillon italien mène quatre chevaux, avec toute la tranquillité possible.
Il ne chante ni ne rit, ni ne s’impatiente. Il fume seulement.
Et, quand il approche d’un défilé, il sonne de la trompette pour empêcher les voitures d’entrer par l’autre bout, avant qu’il ait passé.
Si vous lui dites d’aller un peu plus vite, il se retourne vous regarde en face, ôte sa pipe de sa bouche, et continue à suivre exactement le même pas.
Nous devons cependant le dire, à la louange des Italiens, nulle part nous n’avons trouvé de postillons et voiturins pris de vin.
Ils ne s’enivrent point comme presque toujours un postillon français. »
Les postillons sobres de Ligurie est un texte tiré du livre « Souvenirs de voyage » par M. et Mme Mercier-Thoinnet, édité en 1838.
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