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Les postillons sobres de Ligurie
ITALIE

Les postillons sobres de Ligurie

par JMS 1 mai 2025

Les postillons sobres de Ligurie est un article qui vante les mérites des conducteurs italiens de voitures à cheval.

 » Nous changeons de chevaux, après avoir fait une lieue sur la corniche de la Riviera du Ponant.

Un postillon italien mène quatre chevaux, avec toute la tranquillité possible.

Il ne chante ni ne rit, ni ne s’impatiente. Il fume seulement.

Et, quand il approche d’un défilé, il sonne de la trompette pour empêcher les voitures d’entrer par l’autre bout, avant qu’il ait passé.

Si vous lui dites d’aller un peu plus vite, il se retourne vous regarde en face, ôte sa pipe de sa bouche, et continue à suivre exactement le même pas.

Nous devons cependant le dire, à la louange des Italiens, nulle part nous n’avons trouvé de postillons et voiturins pris de vin.

Ils ne s’enivrent point comme presque toujours un postillon français. »

Les postillons sobres de Ligurie est un texte tiré du livre « Souvenirs de voyage » par M. et Mme Mercier-Thoinnet, édité en 1838.

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Le foin est cher à Nice
FRANCE

Le foin est cher à Nice

par JMS 28 avril 2025

Le foin est cher à Nice est une histoire qui explique les difficultés de déplacement dans la ville.

 » Les voitures sont chères, parce que Nice manque de fourrage.

Ce qui fait, d’ailleurs, que depuis quelques années, elle ne reçoit plus en garnison de régiment de cavalerie.

Il en coûte 12 francs pour aller au bal et revenir, car on danse encore dans cette ville de malades.

Un cheval de selle se paye 5 francs pour deux heures.

Aussi les ânes sont-ils en vogue, et il y a des parties de trente, à quarante chevaucheurs.

Deux diligences partent chaque jour pour Gênes, Turin et la France. »

Le foin est cher à Nice est un texte brouté dans le livre « L’Italie confortable » d’Antoine-Claude Valery, publié dans les années 1830.

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Pénurie d'ânes à Menton
FRANCE

Pénurie d’ânes à Menton

par JMS 5 décembre 2024

Pénurie d’ânes à Menton

Pénurie d’ânes à Menton est une histoire qui raconte comment la fête de Saint-Agnès a perturbé les loueurs de cette villégiature.

 » Jamais ministre de la guerre ne fit réquisition de chevaux et de mulets pour les services de l’armée pareille à la réquisition de bourriques qu’ont faite pendant les huit derniers jours les loueuses d’ânes de Menton.

Ce n’est pas vingt, ce n’est pas trente, ce n’est pas soixante, ni cent, ni cent cinquante, c’est deux cents au moins de ces bons quadrupèdes qu’il a fallu trouver.

C’était, lundi dernier, la fête du village de Sainte- Agnès, et tout ce qu’il y a de valide dans la colonie anglaise a voulu grimper sur le plateau où sont les ruines.

Deux cents ânes !

C’est tout un régiment de cavalerie, et il n’y a certainement pas à Menton deux cents bourriques valides capables de fournir pareille traite.

Les roussins ont pourtant été livrés.

Les loueuses aux abois avaient télégraphié dans toutes les directions.

Ce fut pendant quelques jours un échange de dépêches et de correspondances burlesques.

Les possesseurs d’ânes de Roquebrune, surpris de tant de demandes, répondaient aux réquisitionneuses de Menton : « Votre demande nous étonne : nous pensions que Menton était suffisamment pourvu, d’ânes » (les malins !).

Lundi matin a eu lieu le départ de la Cavalcade pour Sainte-Agnès.

C’était une fourmilière de haquenées à longues oreilles.

Les deux cents touristes s’étaient divisés par escouades. Il en partait de toutes les directions. Plusieurs hôtels ont été déserts toute la journée.

Un temps indescriptiblement beau a favorisé cette excursion. Jamais Sainte-Agnès n’avait vu pareille affluence de visiteurs sur son rocher. »

Pénurie d’ânes à Menton est un texte découvert dans le journal « Paris-touriste » du 3 février 1884.

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Les voitures à cheval de Nice
FRANCE

Les voitures à cheval de Nice

par JMS 23 janvier 2024

Les voitures à cheval de Nice est une histoire qui décrit les moyens de transport dans la cité.

 » Elles sont chères, parce que Nice manque de fourrages ce qui fait, avec le site montagneux, que depuis quelques années elle ne reçoit plus en garnison de régiment de cavalerie.

Il en coûte 2 francs, pour aller au bal et revenir, car on danse encore dans cette ville de malades.

Un cheval de selle se paye 5 francs pour deux heures ; aussi les ânes ont-ils de la vogue, et il y a des parties de trente, à quarante chevaucheurs.

Deux diligences partent chaque jour pour Gênes, Turin et la France. »

Les voitures à cheval de Nice est un texte tiré du livre « L’Italie confortable » de M. Valery, édité en 1842.

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Promenade à Nice
FRANCE

Promenade à Nice

par JMS 22 décembre 2023

Promenade à Nice est un récit qui rappelle l’usage des chevaux et des ânes pour visiter la ville et ses alentours.

 » Les promenades abondent dans cette Nice du Second Empire, soit dans la cité même, soit dans ses environs immédiats.

Lorsque la campagne commence à se couvrir de jonquilles, d’anémones sauvages et de violettes, lorsque les amandiers sont en fleurs, on éprouve le besoin de vagabonder autour de ce beau pays, et les promenades en voiture ou à âne s’organisent.

On trouve des calèches d’apparat et des petits phaétons attelés de chevaux sardes, on trouve aussi des « paniers » traînés par des chevaux corses qui trottent comme le vent et caracolent.

Il y a des chevaux de selle pour les gentlemen et les amazones.

Tout cela d’un bon marché extrême à deux francs pour une course hors la ville, trois francs pour une journée d’âne. »

Promenade à Nice est un texte tiré de « La Revue de Paris » de novembre 1936.

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Retour des courses à Nice
FRANCE

Retour des courses à Nice

par JMS 27 novembre 2023

Retour des courses à Nice est un récit qui raconte une joyeuse cavalcade sur la promenade des Anglais.

 » C’était jeudi dernier, vers 4 heures du soir.

La promenade des Anglais qui a été un peu déserte pendant l’après-midi à l’occasion des courses de chevaux sur l’hippodrome du Var, commence à s’animer peu à peu et elle est bientôt envahie par cette foule spéciale de curieux qui désire assister au retour des courses.

Le soleil se couche lentement derrière le cap d’Antibes et ses derniers rayons font briller comme dans un incendie les vitres des villas.

Au grand galop

On commence à apercevoir quelques voitures ; ce sont les gens pressés de rentrer pour 5 leurs affaires ; nous remarquons des journalistes courant écrire à la hâte leur compte-rendu ; l’artificier qui est allé chercher aux courses le nom du vainqueur du grand prix dont il doit se servir pour la fête du soir ou bien encore, quelques élégants que la dernière course n’a pas retenus.

Mais bientôt, arrive le gros des voitures ; il y en a de toutes sortes depuis la modeste Victoria jusqu’au triomphant mail-coach. Et tout cela roule avec une vertigineuse rapidité.

Nous reconnaissons au passage la plus grande partie de la haute société niçoise et étrangère qui s’était donné rendez-vous sur le turf.

Pendant ce temps, le soleil jette encore quelques mourantes lueurs qui répandent comme des paillettes d’or sur les toilettes ravissantes de nos mondaines. La promenade des Anglais présente alors un aspect ravissant ; c’est un brouhaha de bonsoirs échangés, de bribes de conversations emportées par le vent, de coups de fouet, de hennissements, de cris, d’interpellations, de rires féminins.

Mais la nuit est, tombée tout-à-coup ; quelques becs de gaz marquent déjà de leurs points lumineux les contours de la baie féerique ; les dernières voitures arrivent, grand train, puis la promenade retombe dans un calme profond, contraste violent avec l’animation de tout à l’heure.

Fête de la nuit

Les fenêtres des villas et des hôtels s’illuminent ; on se prépare pour le dîner et on se hâte car chacun veut assister à la fête de nuit que donne le Casino.

Huit heures.

Quelques fusées fendant le ciel annoncent le feu d’artifice ; la foule, accourt, s’amasse devant le Casino et jouit des merveilles pyrotechniques de Stevano. »

Retour des courses à Nice est un texte issu du journal « Nice artistique » du 20 janvier 1889.

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Sur le champ de course de Nice
FRANCE

Sur le champ de course de Nice

par JMS 15 novembre 2023

Sur le champ de course de Nice est un récit qui rappelle que l’activité hippique a animé autrefois la saison hivernale.

 » Nous avons eu des courses de chevaux hier à Nice.

Quand je dis Nice, c’est près d’une petite station du chemin de fer de Nice à Cannes, que l’on a disposé l’hippodrome.

Le pont des Vicomtes

Cet hippodrome est borné à l’ouest par le pont du Var, dit le pont des Vicomtes.

Jadis, avant l’annexion du comté de Nice à la France, tout homme âgé de vingt à trente ans s’improvisait tout au moins vicomte en passant ce pont.

Les hommes d’un âge plus mur se sacraient comtes ou marquis, suivant leur bon plaisir.

Malgré l’annexion, le nom est resté au pont.

Mais on ne se distribue généralement plus les titres et décorations qu’à Monaco ou à Menton.

A l’est et au nord, l’hippodrome est borné par le chemin de fer.

A l’horizon s’étend l’encadrement merveilleux des Alpes qui s’étagent en gradins, et dont les sommets couverts de neige se détachent sur le ciel d’un bleu fin.

C’est charmant.

On a des cartes à la boutonnière, comme à Longchamps.

Dans l’enceinte du pesage

Voici l’enceinte du pesage, les grandes dames obligées, et les cocottes réglementaires ; c’est complet.

Les impressari de la chose sont les frères Dennetier.

On les retrouve partout. Nous les avons vus au tir aux pigeons de Monte-Carlo, les voici à Nice, demain à Cannes, après-demain autre part.

Ces gens-là ont réalisé le problème d’être partout chez eux.

Les chevaux sont fraîchement arrivés en chemin de fer, avec leurs grooms, leurs jockeys, leurs entraîneurs et leurs propriétaires.

Voici les bookmakers anglais et français, inséparables de toute réunion où l’on parie.

Voici toutes les petites dames, compagnes obligées de toutes les réunions où l’on rit et où l’on soupe. »

Sur le champ de course de Nice est un texte extrait du livre « La comédie de notre temps » de Bertall, publié en 1874-1876.

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De Paris à Cannes en sept jours
FRANCE

De Paris à Cannes en sept jours

par JMS 6 décembre 2021

De Paris à Cannes en sept jours raconte un temps où les avions, les trains ou les automobiles n’existaient pas.

 » C’est en 1839 que je suis venu pour la première fois dans ce pays ; ma famille paternelle habitait le Cannet.

En ce temps-là, il n’y avait pas moins de sept longs jours de route de Paris à Cannes.

Diligence jusqu’à Chalon, où l’on prenait le bateau de la Saône, pour le quitter à Lyon.

Puis bateau sur le Rhône jusqu’à Avignon.

Puis diligence par Aix, Brignoles, Le Luc, etc.

Puis traversée de l‘Esterel, qu’on franchissait la nuit, non sans appréhension d’y être attaqué.

Enfin au petit jour, la mer bleue apparaissait entre deux rochers et tout l’ennui du voyage était oublié.

Notez qu’il passait alors pour rapide.

Mon père, en 1819, avait mis vingt-cinq jours pour aller de Cannes à Paris, par la maringote des frères Bertrand , charrette à capote de cuir qui cheminait à petits pas, accompagnée de quatre chariots de marchandises, bref une caravane. »

De Paris à Cannes en sept jours est un extrait du livre « Nice-Exposition » de F. d’Ustrac, publié en 1884

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Pas de pourboire pour les taxis de Nice
FRANCE

Pas de pourboire pour les taxis de Nice

par JMS 12 novembre 2020

Pas de pourboire pour les taxis de Nice décrit la profession des taxis, ainsi que leur bonne réputation.

 » Nice est la ville où le service des voitures de place est le mieux fait.

Certes, les prix sont un peu élevés. Mais, les voitures sont si gracieuses, si commodes, si fraîches, que l’on paie volontiers quelques sous de plus.

En été, surtout, c’est une chose ravissante de voir courir ces coquettes victorias, rapidement emportées par ces excellents et infatigables petits chevaux du pays.

En effet, un large parasol blanc, doublé de vert ou de bleu, couvre toute la voiture de son ombre. Et les chevaux, eux-même, sont garantis du soleil par un chapeau de paille artistiquement posé sur leur tête.

En hiver, toutefois, la toilette change et un véritable paletot de laine remplace le chapeau..

Pour la rapidité, les voitures de Nice ne sont égalées nulle part ailleurs.

Les cochers sont polis, bons garçons, et ne réclament pas de pourboire. »


Pas de pourboire pour les taxis de Nice est extrait du livre « Nice-Exposition » de F. d’Ustrac publié en 1884.

Ce livre est un véritable vademecum qui donne aux touristes venus voir l’Exposition internationale de 1884 d’utiles conseils pour rendre leur séjour à Nice le plus agréable possible.

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Episode 21 des Mystères de la Riviera
FRANCE

Episode 21 des Mystères de la Riviera

par JMS 24 janvier 2020

Episode 21 des Mystères de la Riviera se consacre à une destination qui a fait pendant des années le bonheur de nombreux touristes.

La photographie date des années 1900.

Les hivernants sont arrivés à destination et peuvent admirer le panorama et même voir la Corse par temps clair.

Mais où sommes-nous ?

Et que sont ces bâtiments que nous voyons sur la photographie ?

Vous pouvez connaître la réponse à ces questions en cliquant ICI.

Episode 21 des Mystères de la Riviera rappelle aussi un moyen de transport aujourd’hui disparu.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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