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Les vins de Nice
FRANCE

Les vins de Nice

par JMS 4 janvier 2024

Les vins de Nice est un récit qui détaille la production viticole le long de la vallée du Var.

 » La vigne, disposée généralement en longues rangées alternant avec des arbres fruitiers ou des plates-bandes de légumes, occupe une grande partie du territoire de Nice.

Les vins rouges et blancs les plus généreux de la contrée sont ceux qui proviennent des vignobles de Bellet, de Saint-Isidore, d’Aspremont, de Saint-Martin-du-Var, et de toute cette chaîne de coltines nues et caillouteuses qui se prolonge parallèlement à la rive gauche du Var-Inférieur.

Le vin de Bellet, dit M. Roubaudi, peut soutenir la comparaison avec les vins les plus estimés ; mais il en est de ce vin comme de ceux d’Alicante, de Malaga, de Bordeaux, de Champagne, l’espace de terrain qui produit cette excellente qualité de vin est très limité, et chaque année il se consomme à Nice et à l’étranger mille fois plus de Bellet que le sol n’en pourrait annuellement produire.

Aussi, peut-on difficilement, à Nice même, s’en procurer de véritable, à moins de s’adresser aux propriétaires mêmes des vignobles.

Les vins de Nice contiennent en général beaucoup d’alcool ; ils stimulent fortement l’estomac, désaltèrent très peu et portent à la tête.

Aussi doit-on les employer plutôt comme vins de dessert que comme vins ordinaires. »

Les vins de Nice est un texte distillé dans le livre « Les villes d’hiver de la Méditerranée et les Alpes maritimes » d’Elisée Reclus, publié en 1864.

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L'Observatoire de Nice
FRANCE

L’Observatoire de Nice

par JMS 3 janvier 2024

L’Observatoire de Nice est un récit qui raconte comment cet ouvrage a été construit grâce à un riche mécène.

 » Sur le côté est de Nice, un objet remarquable dans le paysage est le dôme de l’Observatoire ; et si l’on est bon marcheur, il n’y a pas d’endroit dans les environs qui soit plus digne d’être l’objet d’un pèlerinage.

Prenez le tramway jusqu’à l’angle de la route de Gênes, puis passez devant la nouvelle caserne, où l’exercice constant des jeunes soldats témoigne de l’attention et de la vigilance des autorités militaires françaises.

Quelques centaines de mètres plus loin, on arrive à la maison hantée en face de la villa Sorgentino, où personne ne peut être persuadé d’habiter ; et alors commence la colline raide qui vous mène à l’objet de votre visite.

Une bonne heure de marche vous amène à la porte gardée par deux belles statues, et en donnant une carte de visite au concierge, on y entre sans plus de difficulté.

Un riche mécène

Il y a environ huit ou neuf ans, M. Bischoffsheim, l’un des plus riches financiers de Paris, décida de consacrer une partie de son immense fortune à la création d’un observatoire quelque part en France.

Il s’adressa donc au Bureau des Longitudes à Paris, et demanda aux autorités de rechercher la meilleure situation dans le pays pour un tel édifice. Ils ont choisi le Mont-Gros, près de Nice, à cause du beau climat, de l’air pur, de la belle vue et d’autres avantages.

Sur quoi M. Bischoftsheim acheta aussitôt un terrain de plus de quatre-vingts arpents, et demanda à M. Garnier, l’architecte de l’Opéra de Paris, de lui faire des plans. Agissant de concert avec M. Perrotin, l’un des principaux astronomes de France, ils visitèrent tous les principaux observatoires d’Europe et étudièrent tout ce qui était nécessaire pour faire de leur observatoire de Nice le plus beau du monde.

A leur retour, la construction fut commencée et, à son achèvement, en 1887, une réunion eut lieu à laquelle assistèrent les astronomes les plus célèbres du monde.

Un ange protecteur

Il y a plusieurs bâtiments sur la propriété, le principal étant celui qui contient le grand télescope. Il est bâti en immenses blocs de pierre, et les murs ont environ deux mètres d’épaisseur ; les portes sont coulées en bronze et, au-dessus de l’entrée, une belle figure d’ange aux ailes déployées et tenant des torches dans ses mains symbolise la science illuminant le monde.

Le dôme tournant est une belle pièce d’ingénierie conçue par M. Eiffel, dont le nom est maintenant familier. Il est entièrement construit en acier et pèse environ 95 à 100 tonnes ; et pourtant il est si parfaitement équilibré qu’il peut être déplacé par la pression de la main. On y parvient en le faisant flotter dans l’eau, et la grande masse peut être tournée entièrement en quatre minutes.

Le télescope est l’un des plus grands du monde et mesure près de dix mètres de long. Le verre objet a près d’un mètre de diamètre et a été coulé par Fiel et poli par MM. Henry, les opticiens de l’Observatoire ; on imagine la valeur de ce beau disque quand on se rend compte qu’il doit être absolument irréprochable.

Le télescope est appuyé sur deux immenses piliers de pierre qui ont leur assise dans le roc solide du Mont-Gros, et l’ensemble de la machine est tourné et élevé par un ingénieux appareil électrique qui commande aussi le toit.

Des instruments très modernes

Dans un autre bâtiment, les observations sur les étoiles et les planètes sont faites par le grand cercle méridien construit par Brunner, et un autre encore contient une merveilleuse collection d’instruments pour les moyens d’observations magnétiques. L’une des inventions les plus intéressantes de l’Observatoire est le sismographe pour l’enregistrement des tremblements de terre ; c’est un simple dispositif par lequel trois pointes reposent sur une feuille de papier tournante mue par un mouvement d’horlogerie ; ces points laissent une ligne sur le papier en passant sous eux, et comme ils sont attachés à des poids suspendus, la moindre vibration les met en mouvement, ce qui est immédiatement enregistré sur la feuille de passage, et l’horloge s’arrête, fixant ainsi l’exact temps et aussi la direction dans laquelle un tremblement de terre ou un tremblement de terre est arrivé.

Les autres bâtiments comprennent une série d’appartements pour les fonctionnaires résidents, une belle bibliothèque contenant plusieurs milliers de volumes et une salle des machines avec un petit moteur puissant pour générer la lumière électrique dont tout l’établissement est éclairé.

Ce magnifique don a coûté à M. Bischoffsheim l’énorme somme de 5.000.000 de francs.; et non content de cela, il l’a doté d’un revenu annuel de 100 000 francs. »

L’Observatoire de Nice est un texte découvert dans le journal « The Nice gazette » du 30 novembre 1889.

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Pêche aux oursins à Monaco
MONACO

Pêche aux oursins à Monaco

par JMS 2 janvier 2024

Pêche aux oursins à Monaco est une histoire qui raconte cette activité pratiquée tant par les pêcheurs professionnels que par les touristes.

 » Voici venir à Monaco la saison de pêche favorable à la cueillette des oursins, ces châtaignes de mer dont les gourmets aiment à manger l’intérieur, contenant une chair granuleuse ressemblant fort à une laitance rougeâtre, renfermée dans une douzaine de compartiments sphéroïdes.

Oursins monégasques

L’oursin se trouve donc en grande abondance sur les plages et les rochers de Monaco. Son test est hérissé de piquants, et c’est à cause de cela que quelques fantaisistes l’ont appelé le hérisson des coquillages.

Les oursins de Monaco sont souvent de la grosseur d’une pomme, et c’est à cause de cette grosseur qu’ils sont prisés davantage par les amateurs. Les piquants de l’oursin sont courts, rayés et de couleur généralement violette.

Sur les côtes de l’Océan, c’est surtout au printemps que l’oursin abonde sur les marchés ; mais sur le littoral de la Méditerranée, où le printemps et l’hiver sont une même saison, c’est au mois de décembre et de janvier que la pêche de l’oursin est la plus productive.

Repas entre amis

L’oursin se plaît dans les sables, aussi bien que dans les interstices des rochers, entre deux pierres ou au milieu des algues ; rien n’est donc plus facile que de les pêcher soit avec une épuisette, soit avec la main, qu’il faut avoir soin de tenir gantée.

Je parle ici pour les amateurs.

Quant aux pêcheurs de Monaco, les uns emploient tout simplement un long bâton au bout duquel est fixé un double crochet en fer qu’ils plongent dans le corps de l’oursin.

Les autres se contentent de prendre un long roseau à l’extrémité duquel ils pratiquent une incision cruciale ; puis, au moyen d’un bouchon, ils écartent les quatre pointes produites par l’incision et plongent sur l’oursin cette fourche à quatre dents.

Il arrive bien souvent à ces derniers de manquer leur coup et d’être obligés de revenir à la charge ; mais comme la difficulté plaît aux… pêcheurs, ils recommencent gaiement, et finissent par ramener leur proie convoitée dans le cabas où elle va rejoindre ses congénères.

Un pêcheur obstiné et chanceux peut ordinairement rapporter au logis, après deux ou trois heures de chasse aux oursins, de dix à douze douzaines de ces crustacés, et quand les ovaires sont pleins, — ces ovaires rougeâtres et d’un goût exquis, — le pêcheur et ses amis, — car on ne mange jamais des oursins tout seul, — se régalent comme des dieux. »

Pêche aux oursins à Monaco est un texte pêché dans le journal « La Chasse illustrée » du 30 novembre 1867.

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Neige sur le Carnaval de Nice
FRANCE

Neige sur le Carnaval de Nice

par JMS 1 janvier 2024

Neige sur le Carnaval de Nice est une histoire qui raconte une bataille dantesque pendant le Corso.

 » A midi, trois coups de canon au vieux château de Nice donnent le signal et la bataille du Carnaval commence.

Jusque-là on avait pu se promener à visage découvert ; mais, à partir de ce moment, la guerre est ouverte ; il faut vite prendre le masque de fil de fer et relever le collet des habits, les premiers confetti volent et viennent cingler les chapeaux.

En un clin d’œil la physionomie du Corso change ; les promeneurs paisibles se transforment en combattants, tous les bras se lèvent, tout le monde s’attaque ; les fenêtres, les balcons de toutes les maisons, loués d’avance, se garnissent de leurs locataires, qui font pleuvoir la mitraille de plâtre sur la foule de la rue.

De toutes les rues aboutissant au Corso, débouchent des combattants, la gibecière gonflée de plâtre en bandoulière, ou les poches bien garnies de confetti.

Des familles, par groupes, affrontent la mêlée ; les dames ont des chapeaux sacrifiés, bien rabattus sur la nuque et solidement retenus par des rubans ou par une mantille nouée sous le menton. Les hommes ont le droit d’être moins gracieux et ils en usent comme toujours, quelques-uns arborent sur des paletots ordinaires la pèlerine de domino ou le bonnet de fou à grelots.

Outre le simple masque de fil de fer préservant assez incomplètement, il y a des masques de formes excentriques, des casques de scaphandre en mince treillis de fer, des masques à couvre-nuque, terminés en bonnet de fou, et même des casques de chevalier en paille, à visière de laiton. Ceux-là peuvent braver les plus formidables bordées de confetti, sans jamais songer à, capituler.

Des dames, reculant devant le masque ordinaire, essayent de lutter avec de simples masques à main pour toute défense ; mais elles doivent vite renoncer à toute velléité de coquetterie et se blinder la figure comme tout le monde.

Après le premier quart d’heure de bataille il semble qu’il ait neigé sur Nice : tout est blanc, le Corso est couvert d’assez de plâtre écrasé pour construire une douzaine de maisons, les combattants sont blanchis des pieds à la tête comme des fariniers ou des pierrots ; les gamins courent à travers la foule, ramassent les confetti à pleines mains et les entassent dans des sacs pour les revendre. »

Neige sur le Carnaval de Nice est un texte retrouvé dans la revue « La Vie élégante » de 1882.

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Mort de la duchesse de Cannes
FRANCE

Mort de la duchesse de Cannes

par JMS 29 décembre 2023

Mort de la duchesse de Cannes est un récit qui raconte le rôle de Geneviève de Vallombrosa dans la notoriété de la ville.

 » La nouvelle de la mort de la duchesse de Vallombrosa a produit une douloureuse impression dans toute la haute société européenne.

Un salon renommé

En effet, l’Europe entière, dans la personne de ses plus illustres représentants, a défilé dans ce salon de la villa Vallombrosa, à Cannes, dont la duchesse a fait les honneurs pendant près de trente ans.

On sait que Cannes a été inventé par lord Brougham, mais c’est le duc et la duchesse de Vallombrosa qui lui donnèrent son caractère élégamment cosmopolite.

Il y avait deux ans que le duc avait épousé Mlle Geneviève des Cars, fille du duc de ce nom, quand il vint se fixer à Cannes.

Très bonne, douée d’un bon sens par fait, catholique sincère, mais tolérante, la duchesse de Vallombrosa aimait à recevoir et elle s’acquittait à merveille des devoirs de l’hospitalité.

Un cadre somptueux

Le cadre du château des Tours dans lequel elle accueillait ses visiteurs était d’ailleurs fait pour les attirer et les retenir.

La villa est peut-être d’un goût médiocre comme construction, et la duchesse le reconnaissait de grand cœur, mais il avait été miraculeusement transformé.

Le jardin vaut à lui seul le voyage. Ce qui est un objet d’admiration pour les connaisseurs, ce sont ses magnifiques palmiers africains.au pied desquels descendent de vrais gazons anglais. Les jardiniers de la villa ont littéralement copié une oasis du Sahara, celle de Biskra.

C’est dans ce jardin merveilleux ou encore dans un salon peuplé de bibelots rares et où l’on admire entre autres choses une chaise à porteurs ayant appartenu authentiquement à Mme de Pompadour que la duchesse a reçu toute l’Europe.

En dehors des têtes couronnées qui y ont afflué, on peut assigner à ce salon célèbre deux périodes distinctes.

Littérature et politique

De 1859 à 1870, ce fut la période littéraire. Les hôtes de la villa s’appelaient Tocqueville, Mérimée, Cousin, Barthélémy Saint-Hilaire.

Plus tard, après 1870, les trois premiers noms que nous venons de citer ayant disparu de la scène du monde, la politique prit le pas au château des Tours sur la littérature.

Les vaincus des partis monarchiques y furent admis dans une pittoresque succession chronologique.

Les bonapartistes ouvrirent la marche avec le prince et la princesse de la Moskowa, le duc et la duchesse de Cadore, le général de Bernis.

A partir de 1875, les légitimistes découragés affluèrent avec le duc de la Rochefoucauld-Doudeauville, la duchesse de Luynes, la duchesse de Chevreuse.

Puis ce fut le tour des Bourbons de Naples, le comte de Caserte, le comte de Bardi, et enfin celui des princes d’Orléans, le comte de Paris et le duc de Chartres.

Que deviendra cette « hôtellerie », maintenant que la véritable fée qui en maintenait unis et groupés tous les éléments a disparu ? « 

Mort de la duchesse de Cannes est un texte tiré du journal « Le Figaro » du 22 octobre 1886.

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Vengeance à Nice
FRANCE

Vengeance à Nice

par JMS 28 décembre 2023

Vengeance à Nice est une nouvelle littéraire qui relate la vengeance d’un mari que sa femme a trompé.

 » Un soir, on put voir le Château de l’Anglais brillamment illuminé, et la baie où s’entrouvre le port de Nice, sillonnée de barques miroitantes sous les lanternes vénitiennes multicolores ; et l’on put distinguer, évoluant au large, en gracieuses courbes, la coque du « Royal-Duc » sur lequel un orchestre Invisible jouait les symphonies les plus étranges et les plus pénétrantes.

Fête au château de l’Anglais

Durant toute la nuit, des équipages les plus luxueux stationnèrent à la poterne du Château, sur la route de Villefranche, qui reconduisirent à l’aube naissante, à la gare de Riquier, où les attendait leur train, les deux cents invités du duc.

Ils partirent de là, tous, la tête un peu à l’envers, avec au fond de l’esprit les dernières fusées du champagne, avec au fond du cerveau les derniers motifs des violons, avec au fond des yeux les derniers reflets des lumineuses féeries…

Seuls, le duc et sa femme infidèle restèrent…

Lugubres sanglots

Quand l’aube apparut bien blanche, sur la mer infiniment bleue et infiniment calme, le Château de l’Anglais avait déjà repris son implacabilité sinistre de demeure oubliée.

Les fenêtres grandioses, les portes monumentales et les grilles massives avaient été closes par des mains rapides et expertes.

Et quand les mariniers de la côte, sous le premier soleil, gagnèrent le large, ils purent voir à l’horizon, se confondant avec les buées du matin, les voiles légères et diaphanes du « Royal-Duc » qui s’enfuyaient vers l’inconnu, avec le duc pour capitaine, avec le duc comme seul passager.

Le lendemain, un pêcheur, dont la barque, ballottée un instant par un semblant de tempête, avait échoué sur un rocher dépendant du Château de l’Anglais, prétendit avoir entendu des gémissements sortant de dessous-terre…

Les personnes à qui il raconta cela frissonnèrent…

C’est la légende qui se continue. »

Vengeance à Nice est un texte extrait d’une nouvelle de René Dubreuil, intitulée « La duchesse Maud », découverte dans le journal « Le Petit Parisien » du 1er janvier 1893.

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Prophétie de Nostradamus sur Monaco
MONACO

Prophétie de Nostradamus sur Monaco

par JMS 27 décembre 2023

Prophétie de Nostradamus sur Monaco est un article consacré à une prédiction du célèbre docteur.

 » C’est au Mirador que, le 13 novembre 1641, se produisit l’acte décisif qui délivra Monaco de la domination espagnole, établie depuis 1525.

L’Espagne n’acquittait pas les charges financières consenties lorsque les Grimaldi avaient placé Monaco sous son protectorat.

Départ des Espagnols

La garnison espagnole traitait la Principauté en pays conquis.

Le prince Honoré résolut de secouer ce joug.

Très secrètement se trama le complot auquel adhérèrent avec joie tous les Monégasques et les Mentonnais.

Le soir du 13 novembre, les habitants se rendaient à l’église pour une neuvaine organisée par le curé Pachiero en vue de faciliter le complot.

A la faveur du mouvement créé ainsi dans la rue, les conjurés purent évoluer sans éveiller les soupçons.

Trois troupes furent formées.

Soudain, l’une attaqua les gardes espagnols du palais ; l’autre, commandée par le prince héritier, attaqua le quartier espagnol de Serravalle, et la troisième, commandée par le prince lui-même, vint assaillir le poste principal de Mirador qui fermait la ville.

Les Espagnols furent surpris, mais résistèrent.

Le poste de Mirador était commandé par un vieil officier qui tint avec courage.

Huit espagnols furent tués ; soixante-six blessés ; le reste mit bas les armes.

Le prince fit ouvrir la porte et deux cents Mentonnais, conduits par de Monléon, qui s’étaient tenus cachés au pied du rocher, vinrent renforcer les Monégasques.

Les postes espagnols du Palais et de Serravalle durent se rendre.

Entrée des Français

Un feu fut allumé sur la pointe de Monaco, pour avertir un petit bâtiment français qui se tenait derrière le Cap d’Ail attendant les événements.

Les troupes françaises, envoyées d’Antibes, entrèrent dans la place le 18 novembre.

Les Espagnols défilèrent sans armes et s’embarquèrent sur des felouques,

Ainsi prit fin la domination espagnole qui avait duré cent seize ans, de 1525 à 1641.

Ou y vit la réalisation d’une prophétie de Michel Nostradamus :

Dedans Monaco le coq sera reçu, Faiblesse à l’aigle et force au coq naîtra. « 

Prophétie de Nostradamus sur Monaco est un texte découvert dans le journal « La Semaine niçoise » du 29 juin 1902.

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Paganini à Nice
FRANCE

Paganini à Nice

par JMS 26 décembre 2023

Paganini à Nice est un article qui rappelle que le célèbre violoniste a séjourné dans la cité.

 » La ville de Nice a donné l’hospitalité à d’illustres compositeurs et virtuoses, notamment à Meyerbeer, Berlioz, Halévy, Paganini et Ernst.

Ces trois derniers sont morts dans notre ville.

L’illustre violoniste est décédé à Nice le 27 mai 1840, dans une maison de la rue de la Préfecture, qui appartenait au comte de Cessole, sur laquelle une plaque en marbre a été appliquée en commémoration de cet évènement.

Après avoir été exposé trois jours à Nice, le corps fut transporté au Lazaret de Villefranche où il resta jusqu’au 14 août 1844, c’est- à-dire pendant plus de quatre ans.

Alors seulement, il fut transporté dans la propriété de Parme que le virtuose avait achetée 500.000 francs.

Pendant son séjour à Nice, en 1840, Paganini donna au théâtre de l’Opéra, rue Saint-François de-Paule, trois concerts qui produisirent 18.100 francs, somme fabuleuse pour l’époque.

Le comte Palliari Léa, un artiste niçois chez lequel Paganini habita, dessina le portrait du grand virtuose dans le feu de l’exécution. »

Paganini à Nice est un texte extrait du journal « Nice artistique » du 18 novembre 1897.

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Pas de séparatisme à Nice
FRANCE

Pas de séparatisme à Nice

par JMS 25 décembre 2023

Pas de séparatisme à Nice est un article qui relate l’interdiction d’une représentation d’un opéra italien.

 » A la suite d’une enquête minutieuse, le préfet des Alpes Maritimes a interdit les représentations d’opéra italien qui allaient être données au Cirque de Nice.

L’administration a acquis la conviction que le but des organisateurs de ces représentations était de provoquer des manifestations hostiles à la France

Le Pensiero qualifie d’ignominie la décision du préfet ; l’organe séparatiste va jusqu’à proférer contre ce fonctionnaire et la population niçoise les plus inqualifiables injures.

Les journaux de Nice protestent tous contre le langage du Pensiero et réclament l’intervention du gouvernement pour mettre fin à sa campagne d’insultes et prévenir des désordres possibles. »

Pas de séparatisme à Nice est un texte trouvé dans le journal « L’Impartial des Pyrénées » du 29 octobre 1895.

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Promenade à Nice
FRANCE

Promenade à Nice

par JMS 22 décembre 2023

Promenade à Nice est un récit qui rappelle l’usage des chevaux et des ânes pour visiter la ville et ses alentours.

 » Les promenades abondent dans cette Nice du Second Empire, soit dans la cité même, soit dans ses environs immédiats.

Lorsque la campagne commence à se couvrir de jonquilles, d’anémones sauvages et de violettes, lorsque les amandiers sont en fleurs, on éprouve le besoin de vagabonder autour de ce beau pays, et les promenades en voiture ou à âne s’organisent.

On trouve des calèches d’apparat et des petits phaétons attelés de chevaux sardes, on trouve aussi des « paniers » traînés par des chevaux corses qui trottent comme le vent et caracolent.

Il y a des chevaux de selle pour les gentlemen et les amazones.

Tout cela d’un bon marché extrême à deux francs pour une course hors la ville, trois francs pour une journée d’âne. »

Promenade à Nice est un texte tiré de « La Revue de Paris » de novembre 1936.

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