Les dommages du Pont-Vieux à Nice raconte l’histoire de cet ouvrage qui a subi de nombreuses avanies avec le temps.
« Détruit à maintes reprises par le canon ou les eaux en furie, le Pont-Vieux dût être plusieurs fois reconstruit, ou tout au moins réparé.
Emporté une première fois, le 9 octobre 1530, par les eaux du Paillon, son ennemi, il fut rebâti, l’année d’après, à l’aide d’une cotisation volontaire des habitants et placé, dès ce jour, sous l’invocation de Saint-Antoine.
En 1543, en 1565 et en 1706, après la guerre de la succession, il eut à subir de nouvelles avaries et de nouvelles réparations.
Ses arches furent refaites les unes après les autres ; la double pente rapide qui en rendait l’accès pénible a été aplanie ; enfin, on a fait disparaître, en 1744, la porte fortifiée établie sur la première arche, du côté des remparts.
La porte Saint-Antoine, qui établissait la communication entre les remparts et la vieille ville de Nice, a été démolie vers 1880 et remplacée par un large escalier.
Quant à la porte elle-même, elle a été reconstituée, au Château, à l’entrée du souterrain qui aboutit à la plate-forme de la Cascade. «
Cette histoire qui raconte Les dommages du Pont-Vieux à Nice figure dans le journal » L’Eclaireur de Nice » du 4 septembre 1921.
On décide la destruction du Pont-Vieux au début des années 20 pour permettre la couverture du Paillon.