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observatoire de Nice

La tête dans les étoiles à Nice
FRANCE

La tête dans les étoiles à Nice

par JMS 13 juin 2024

La tête dans les étoiles à Nice est un article consacré à l’observatoire offert à la ville par un riche banquier.

 » L’Observatoire de Nice est aujourd’hui l’un des premiers de l’Europe, par la grandeur, la perfection et la variété des instruments.

Tant de ressources livrées aux savants éminents, si heureusement choisis par le fondateur, M. Bischoffsheim, en ont fait un des foyers dont la science espère le plus.

L’observatoire de Nice est beaucoup plus connu à l’étranger qu’en France.

Il se trouve sous le plus beau climat du Midi, en vue de la Méditerranée, sous un ciel radieux.

Les instruments sont d’une perfection exceptionnelle. La lunette méridienne a été admirablement construite par les frères Brunner. La grande lunette équatoriale est faite pour stupéfier le visiteur.

De loin, la coupole apparaît avec une forme sphérique ; mais à l’intérieur, dont le centre est à 12 mètres de hauteur, l’effet est gigantesque. Le dernier tremblement de terre de 1887 ne l’a pas compromis.

Le dôme a été construit par M. Eiffel et l’instrument est dû à M. Gautier. Le piédestal, double, est en pierre superbe.

M. Bischoffsheim a voulu montrer par cette magnifique création ce que peut faire l’initiative privée. Jamais en France les astronomes n’auraient obtenu trois millions de l’Etat. C’est un particulier qui les a dépensés, en même temps qu’il dotait l’Observatoire de Paris de son plus bel instrument. »

La tête dans les étoiles à Nice est un texte extrait de la revue  » L’Année scientifique et industrielle » de 1887.

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L'Observatoire de Nice
FRANCE

L’Observatoire de Nice

par JMS 3 janvier 2024

L’Observatoire de Nice est un récit qui raconte comment cet ouvrage a été construit grâce à un riche mécène.

 » Sur le côté est de Nice, un objet remarquable dans le paysage est le dôme de l’Observatoire ; et si l’on est bon marcheur, il n’y a pas d’endroit dans les environs qui soit plus digne d’être l’objet d’un pèlerinage.

Prenez le tramway jusqu’à l’angle de la route de Gênes, puis passez devant la nouvelle caserne, où l’exercice constant des jeunes soldats témoigne de l’attention et de la vigilance des autorités militaires françaises.

Quelques centaines de mètres plus loin, on arrive à la maison hantée en face de la villa Sorgentino, où personne ne peut être persuadé d’habiter ; et alors commence la colline raide qui vous mène à l’objet de votre visite.

Une bonne heure de marche vous amène à la porte gardée par deux belles statues, et en donnant une carte de visite au concierge, on y entre sans plus de difficulté.

Un riche mécène

Il y a environ huit ou neuf ans, M. Bischoffsheim, l’un des plus riches financiers de Paris, décida de consacrer une partie de son immense fortune à la création d’un observatoire quelque part en France.

Il s’adressa donc au Bureau des Longitudes à Paris, et demanda aux autorités de rechercher la meilleure situation dans le pays pour un tel édifice. Ils ont choisi le Mont-Gros, près de Nice, à cause du beau climat, de l’air pur, de la belle vue et d’autres avantages.

Sur quoi M. Bischoftsheim acheta aussitôt un terrain de plus de quatre-vingts arpents, et demanda à M. Garnier, l’architecte de l’Opéra de Paris, de lui faire des plans. Agissant de concert avec M. Perrotin, l’un des principaux astronomes de France, ils visitèrent tous les principaux observatoires d’Europe et étudièrent tout ce qui était nécessaire pour faire de leur observatoire de Nice le plus beau du monde.

A leur retour, la construction fut commencée et, à son achèvement, en 1887, une réunion eut lieu à laquelle assistèrent les astronomes les plus célèbres du monde.

Un ange protecteur

Il y a plusieurs bâtiments sur la propriété, le principal étant celui qui contient le grand télescope. Il est bâti en immenses blocs de pierre, et les murs ont environ deux mètres d’épaisseur ; les portes sont coulées en bronze et, au-dessus de l’entrée, une belle figure d’ange aux ailes déployées et tenant des torches dans ses mains symbolise la science illuminant le monde.

Le dôme tournant est une belle pièce d’ingénierie conçue par M. Eiffel, dont le nom est maintenant familier. Il est entièrement construit en acier et pèse environ 95 à 100 tonnes ; et pourtant il est si parfaitement équilibré qu’il peut être déplacé par la pression de la main. On y parvient en le faisant flotter dans l’eau, et la grande masse peut être tournée entièrement en quatre minutes.

Le télescope est l’un des plus grands du monde et mesure près de dix mètres de long. Le verre objet a près d’un mètre de diamètre et a été coulé par Fiel et poli par MM. Henry, les opticiens de l’Observatoire ; on imagine la valeur de ce beau disque quand on se rend compte qu’il doit être absolument irréprochable.

Le télescope est appuyé sur deux immenses piliers de pierre qui ont leur assise dans le roc solide du Mont-Gros, et l’ensemble de la machine est tourné et élevé par un ingénieux appareil électrique qui commande aussi le toit.

Des instruments très modernes

Dans un autre bâtiment, les observations sur les étoiles et les planètes sont faites par le grand cercle méridien construit par Brunner, et un autre encore contient une merveilleuse collection d’instruments pour les moyens d’observations magnétiques. L’une des inventions les plus intéressantes de l’Observatoire est le sismographe pour l’enregistrement des tremblements de terre ; c’est un simple dispositif par lequel trois pointes reposent sur une feuille de papier tournante mue par un mouvement d’horlogerie ; ces points laissent une ligne sur le papier en passant sous eux, et comme ils sont attachés à des poids suspendus, la moindre vibration les met en mouvement, ce qui est immédiatement enregistré sur la feuille de passage, et l’horloge s’arrête, fixant ainsi l’exact temps et aussi la direction dans laquelle un tremblement de terre ou un tremblement de terre est arrivé.

Les autres bâtiments comprennent une série d’appartements pour les fonctionnaires résidents, une belle bibliothèque contenant plusieurs milliers de volumes et une salle des machines avec un petit moteur puissant pour générer la lumière électrique dont tout l’établissement est éclairé.

Ce magnifique don a coûté à M. Bischoffsheim l’énorme somme de 5.000.000 de francs.; et non content de cela, il l’a doté d’un revenu annuel de 100 000 francs. »

L’Observatoire de Nice est un texte découvert dans le journal « The Nice gazette » du 30 novembre 1889.

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Tricycle révolutionnaire à Nice
FRANCE

Tricycle révolutionnaire à Nice

par JMS 26 janvier 2023

Tricycle révolutionnaire à Nice raconte comment cet engin équipé d’un multiplicateur de force a gravi une forte pente en étant lourdement chargé.

 » Le samedi 5 courant, nous avons assisté à de très intéressantes expériences.

Ces expériences avaient trait à un petit appareil, un multiplicateur de force de la marque Couget, qui est destiné à faire la joie de tous les motocyclistes, vu les résultats remarquables qu’il a donnés.

Nous avons pu voir gravir aisément la route de la Corniche, dans la montée vers l’Observatoire de Nice, par un tricycle à pétrole de l’ancien modèle dit « un cheval et quart » attelé à une spacieuse voiturette dans laquelle avait pris place deux passagers.

Malgré les fortes déclivités de la route qui atteignent souvent douze pour cent, l’attelage automobile a pu les gravir une première fois avec un poids de 312 kilogrammes sans que le conducteur ait eu à se servir des pédales.

Une deuxième épreuve tentée avec deux passagers, dont l’un atteignait le poids peu ordinaire de 102 kilogrammes, a aussi pleinement réussi que la première fois avec un poids total de 361 kilogrammes.

De nombreux motocyclistes avaient pronostiqué d’avance que MM; Serraire et Vial, les sympathiques directeurs de l’Auto-Garage, organisateurs de l’expérience, s’étaient trop avancés en annonçant des résultats aussi décisifs.

Ils ont été forcés de se rendre à l’évidence. »

Tricycle révolutionnaire à Nice est un texte découvert dans le journal « La Semaine niçoise » du 12 novembre 1898.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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