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Un restaurant du Vieux-Nice
FRANCE

Un restaurant du Vieux-Nice

par JMS 31 octobre 2025

Un restaurant du Vieux-Nice est un récit qui rend hommage à une institution de la cuisine niçoise aujourd’hui disparue.

 » Nous n’irons plus… chez Alexandre Bouttau, le fameux restaurant populaire du Vieux-Nice, fondé en 1860.

Ce Vieux-Nice qui reste un des coins les plus pittoresques du monde.

C’était l’avis des écrivains et des artistes qui fréquentaient chez Bouttau, pour savourer la testa de veau, la friture du pays, les caillettes, les délectables poulpes à la niçoise, pour déguster le vin rosé et sucré de Bellet, où Bouttau possédait son propre vignoble, s’il vous plaît.

Le monde du cinéma aussi se réunissait dans ces vieilles salles basses, parmi les barriques et les ustensiles de cuisine.

L’ouvrier niçois débraillé et beau coudoyait la star… et parfois devenait, le lendemain, « figurant », en attendant les « premiers rôles ».

Le monde cosmopolite de la Riviera fraternisait avec les marchandes de poissons et de fleurs.

Toutes les classes sociales étaient confondues, toutes les langues se mêlaient, comme à Babel, mais harmonieusement.

C’était « naturel », sans « chiqué ».

Tout le monde, sans façon, « tombait la veste ».

Il faisait une fraîcheur délicieuse malgré la chaleur communicative des propos.

Hélas! la vieille demeure menaçait ruine.

On a dû évacuer, on va reconstruire sans doute.

Et Bouttau (Alexandre) se retire… Ii a bien un frère, un frère ennemi, établi sur le quai du Paillon, c’est la cuisine niçoise encore, mais ce n’est plus le Vieux-Nice. »

Un restaurant du Vieux-Nice est un texte trouvé dans le joiurnal « La Griffe » du 24 juillet 1930.

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Le crocodile de Nice-Cimiez
FRANCE

Le crocodile de Nice-Cimiez

par JMS 26 août 2025

Le crocodile de Nice-Cimiez est une histoire qui raconte la légende d’un animal venant chaparder de la viande à l’abattoir de Nice.

 » Dans l’église de Cimiez, près de Nice, il y a la dépouille d’un crocodile qui a été appendue à la voûte comme un ex-voto par un pèlerin venant d’Orient.

Malgré cette provenance bien établie, il y a une légende, que j’ai entendue raconter dans mon enfance et dont voici la teneur.

L’abattoir de Nice était situé près de la mer, et un conduit couvert permettait d’évacuer facilement le sang et les viscères inutiles des animaux de boucherie.

Un jour, on constata la disparition de quartiers de bœuf.

On crut d’abord à un vol, mais une surveillance bien établie fit découvrir qu’un crocodile venait nuitamment dévorer de la bonne viande, quand les issues ne lui suffisaient pas.

On organisa une battue, et après bien des dangers courus, la bête fut tuée.

Celui qui la tua était natif de Cimiez, et il obtint la dépouille du monstre, qu’il alla suspendre dans l’église de ce village. »

Le crocodile de Nice-Cimiez est un texte extrait du livre « Superstitions et survivances » de Laurent Jean Baptiste Bérenger-Féraud, publié en 1896.

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A l'hôtel Chauvain de Nice
FRANCE

A l’hôtel Chauvain de Nice

par JMS 3 janvier 2025

A l’hôtel Chauvain de Nice est un article qui décrit les agréments de cet établissement disparu, situé le long du Paillon.

 » Nous voulons aujourd’hui donner une idée des établissements où le voyageur se rend d’abord en descendant du chemin de fer, à Nice.

Nous vous présentons donc l’hôtel Chauvain, et nous avons choisi celui-là parce qu’il nous eût été difficile de trouver mieux.

La maison contient près de quatre cents lits.

Son exposition est en plein midi, sur le quai du Paillon ; de presque tous les appartements on y jouit de la vue de la mer.

On y trouve un magnifique salon de conversation, un autre pour la lecture et un vaste et élégant fumoir.

Dans la salle à manger, plus de cent-vingt personnes trouvent le couvert, l’hiver ce nombre est souvent dépassé.

Malgré son immensité et peut-être bien à cause de cela même, cet hôtel a les prix les plus modérés de tous les hôtels de Nice, et nous aurons répondu victorieusement à tous les détracteurs qui prétendent qu’on ne peut séjourner dans cette ville qu’au prix de sommes fabuleuses, quand nous aurons dit que dans l’hôtel Chauvain on est confortablement logé et nourri au prix de 7 à 12 francs par jour, suivant la grandeur de l’appartement qu’on occupe.

Ai-je besoin d’ajouter que sous un climat privilégié comme celui de Nice qui, aux productions du continent joint celles des pays chauds, la gastronomie est en honneur ?

J’en aurais douté que j’aurais dû venir à résipiscence après mon séjour à l’hôtel Chauvain.

J’ai rarement été mieux traité que par MM. Chauvain père et fils, et je n’aurais pas la mémoire de l’estomac si je ne leur rendais ici un juste hommage.

Mon plus vif désir est de retourner chez eux ; je crois après cela n’avoir plus rien à dire. »

A l’hôtel Chauvain de Nice est un texte repris dans le journal « Le Monde illustré » du 18 novembre 1865.

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Séjour à Nice (5)
FRANCE

Séjour à Nice (5)

par JMS 8 novembre 2024

Séjour à Nice est un récit, en plusieurs épisodes, qui décrit les agréments de cette ville de la Méditerranée.

 » Il y a quatre choses qu’on ne peut guère oublier en parlant de Nice.

C’est là qu’est venu mourir le violoniste Paganini après avoir ému l’Europe entière par l’accent inimitable de son merveilleux archet.

C’est là qu’Alphonse Karr, après avoir longtemps cultivé sa revue Les guêpes, dont l’essaim bourdonnant et redouté a fait tant de cruelles piqûres, s’est mis à cultiver les fleurs.

Le touriste, en suivant le quai du Paillon, voit tout à coup une enseigne se dresser avec ces mots qui font sourire les Parisiens : Alphonse Karr, jardinier.

Si c’est une fantaisie, elle est lucrative. En tout cas, j’aime mieux le second commerce d’Alphonse Karr que le premier : il vaut mieux fournir aux abeilles leur miel qu’aux guêpes leur poison.

Le troisième souvenir de Nice qu’il est impossible d’omettre, c’est le Paillon lui-même.

Les Niçois lui ont construit un beau quai, sous prétexte que le Paillon est un fleuve, et ils se fâchent contre les voyageurs qui prennent ce lit sans eau, où les marchandes de fruits viennent étaler leurs tréteaux, pour une route, demandant pourquoi on s’est donné la peine de rejoindre par deux ponts les deux bords de ce ravin aride, qu’il faudrait arroser pour y faire pousser quelque chose.

Il faut convenir que pendant la plus grande partie de l’année le Paillon est un fleuve problématique ; sans doute il mérite le nom de fleuve en tant qu’il a une issue ouverte sur la mer ; il pourrait donc mêler ses flots à la Méditerranée, mais il ne profile ni de ce droit, ni de cette issue, par une raison très simple et très péremptoire, c’est que la plus grande partie de l’année, il n’a pas d’eau.

Cependant, ni les quais destinés à le contenir, ni les ponts qui traversent son lit ne sont des objets de luxe.

Le fleuve problématique devient, en effet, à la fonte des neiges, un torrent très-réel.

Quand la débâcle arrive, et que les eaux descendent en nappes brillantes du haut des montagnes, alors on peut prévoir d’une manière certaine que le Paillon va paraître.

Aussitôt un messager entre dans le lit du fleuve el exécute une fanfare ; c’est un avis donné aux marchands qui ont usurpé le domicile du fleuve absent de déguerpir au plus vite, parce que le Paillon, de retour des montagnes, va rentrer chez lui.

Il y rentre, en effet, et en maître. Il remplit en un instant de ses flots bouillonnants son lit un moment auparavant vide, précipite son cours torrentueux, qui souvent franchit les quais, et va déraciner au loin les orangers et les aloès qu’il entraîne vers la mer, où il se jette avec furie. »

Séjour à Nice (5) se poursuit avec l’épisode Séjour à Nice (6).

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Le linge de Nice
FRANCE

Le linge de Nice

par JMS 28 octobre 2024

Le linge de Nice est un article qui rappelle que des blanchisseuses ont utilisé le Paillon pour leur activité.

 » Nice est censée être divisée par la rivière Paillon et l’espace large et profond traversant le centre de la ville, à travers lequel l’eau devrait s’engouffrer, est complètement asséché.

Il est occupé par les lavandières niçoises, qui suspendent toutes les linge de la ville, à sécher au centre du lit de ce qui fut peut-être autrefois un fleuve.

A vrai dire, le site est admirablement adapté à l’usage pour lequel il a été choisi.

Et l’on peut contempler depuis les ponts et les jardins et le long des quais, des vêtements de dames et de messieurs de toutes sortes. »

Le linge de Nice est un texte trouvé dans le journal « The American register for Paris and the continent » du 5 octobre 1878.

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Le Jardin public de Nice
FRANCE

Le Jardin public de Nice

par JMS 25 septembre 2024

Le jardin public de Nice est une histoire qui décrit ce lieu emblématique de la ville, à partir d’une photographie de Jean Gilletta.

 » Nice, chef-lieu du département des Alpes-Maritimes, belle ville élégante et riche, de 80.000 habitants, est placée dans un site admirable sur la Méditerranée.

Le Jardin public, qui précède la promenade des Anglais, est un des lieux de rendez-vous de la brillante société étrangère qui habite Nice tout l’hiver.

Ce jardin a été considérablement agrandi par la voûte jetée sur le Paillon, qui vient se perdre dans la mer.

Il fait suite à la place du Casino.

Il comprend des plantations de palmiers, de lauriers et de myrtes, et la musique y vient jouer tous les jours.

La promenade borde la plage, qu’elle domine par une terrasse ornée d’un grand balcon.

Un escalier de vingt marches descend au bord de la mer, où les enfants peuvent se livrer à leurs ébats sans aucun danger. »

Le jardin public de Nice est un texte découvert dans le « Diorama photographique », publié par Rueff, en 1895.

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Un préfet condamné à Nice
FRANCE

Un préfet condamné à Nice

par JMS 25 octobre 2023

Un préfet condamné à Nice est un récit qui raconte une histoire relative aux inondations du Paillon.

 » Par décret du 17 décembre, Sa Majesté, considérant que le préfet du département des Alpes-Maritimes et l’ingénieur en chef du même département, se sont permis d’entreprendre, pour défendre la ville de Nice et son territoire des ravages du torrent du Paillon, des travaux dont l’exécution avait été formellement prohibée, d’après l’avis du conseil général des ponts et chaussées, et par les dispositions les plus précises des lettres du directeur général des ponts et chaussées, a décrété ce qui suit:

Le préfet des Alpes-Maritimes et l’ingénieur en chef du même département demeurent responsables envers la ville de Nice, et seront tenus de lui rembourser, dans l’espace d’un an, à dater de ce jour, la somme de 41.000 francs, employée aux travaux du barrage, exécutés contre les ordres du directeur-général des Ponts et chaussées, pour défendre la ville de Nice des ravages du torrent du Paillon.« 

Un préfet condamné à Nice est un texte extrait du journal « Niederrheinischer Kurier » du 7 janvier 1810.

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Le pont Garibaldi à Nice
FRANCE

Le pont Garibaldi à Nice

par JMS 29 septembre 2023

Le pont Garibaldi à Nice raconte l’histoire de ce pont qui franchissait autrefois le Paillon.

 » Le pont Garibaldi, qui se trouve à la hauteur de cette place et de la rue Defly, est un bel ouvrage en fer très solide.

Il est toujours encombré par un nombre considérable de voitures et de charrettes qui se rendent de la Gare au Port et du Port à la Gare pour le transport des marchandises.

Ce pont a remplacé une passerelle en bois que le Paillon emportait à chacune de ses crues.

Il a été construit en 1872. »

Le pont Garibaldi à Nice est un texte trouvé dans le journal « Nice artistique » du 14 mai 1887.

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Le Pont-Square de Nice
FRANCE

Le Pont-Square de Nice

par JMS 8 septembre 2023

Le Pont-Square de Nice est un récit qui raconte l’histoire de cet ouvrage d’art couvrant la Paillon.

Le Pont-Square, ainsi que le nom l’indique, est un ravissant parterre embrassant une certaine étendue, qui décore agréablement les beaux quais qui l’avoisinent.

On y voit des massifs d’arbustes et de fleurs toujours bien entretenus, et de grandes allées dotées de bancs qui attirent journellement une foule de promeneurs.

Au centre du jardin se dresse, sur un piédestal en pierres taillées, orné de bas-reliefs, la statue en bronze de notre illustre compatriote, le maréchal Masséna, inaugurée solennellement le 15 août 1869.

Ce square repose sur cinq arches en matériaux avec piliers en pierres taillées.

Il a été commencé en 1866 et terminé en 1868.

A chacune de ses extrémités nord et sud, on a laissé un espace assez important formant un large pont avec trottoirs pour le service des voitures et le passage des piétons.

Une de nos musiques donne quelquefois des concerts au milieu du jardin, qui sont ordinairement très suivis par le public qui le fréquente. »

Le Pont-Square de Nice est un texte trouvé dans le journal « Nice artistique » du 14 mai 1887.

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Furie du Paillon à Nice
FRANCE

Furie du Paillon à Nice

par JMS 18 juillet 2023

Furie du Paillon à Nice est un récit qui raconte un emportement de la rivière qui traverse la cité.

 » Suivant Alphonse Karr, le Paillon, qui coule à Nice, est une rivière propre à faire sécher le linge

En effet, tout le linge de la ville sèche parfaitement dans le lit de ta rivière, mais il serait impossible d’y laver seulement un torchon.

Une fois par an, le Paillon donne une représentation.

A la suite de quelque violent orage, ou d’une fonte exagérée des neiges dans les montagnes, le lit se garnit d’une eau sale et bouillonnante.

Les galets effrayés roulent, craquent et se précipitent les uns contre les autres.

La population étonnée se range sur les quais et les ponts pour voir lutter contre le courant et se noyer quelques rats d’eau décavés qui, n’ayant jamais vu d’eau, ne savent pas nager.

Le lendemain les galets se sont remis en place, et le Paillon contient à peine quelques litres d’eau.

Les repasseuses rentrent triomphalement dans son lit. »

Furie du Paillon à Nice est un texte extrait du livre « La comédie de notre temps » de Bertall, publié en 1874-1876.

Cliquez Ici pour lire une autre histoire.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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