Passion Riviera
LE BLOG DES MEMOIRES DE LA RIVIERA
  • Accueil
  • FRANCE
  • ITALIE
  • MONACO
  • A propos
  • Contact
Etiquette:

soleil

Thérapie du soleil à Vallauris
FRANCE

Thérapie du soleil à Vallauris

par JMS 4 juin 2024

Thérapie du soleil à Vallauris est un récit qui détaille la construction d’un hôpital spécialisé sur les hauteurs de la ville.

 » C’est un véritable Temple voué au dieu Soleil.

Commencé en Janvier 1933, il se dresse aujourd’hui au sommet de la Colle, au-dessus de Cannes et règne sur cent kilomètres d’un des plus beaux paysages du monde.

Le temple du soleil

On y invoquera d’après les règles les plus modernes, de la Thérapeutique, cet astre auquel la Côte d’Azur doit tout, et dont jusqu’ici, nul n’avait tiré le parti que l’on en peut espérer.

Le Dr Saïdman, créateur du Solarium tournant d’Aix- les-Bains et d’un autre Solarium qui vient d’être inauguré aux Indes, fut le premier à utiliser scientifiquement les différentes radiations solaires pour traiter certaines maladies et plus particulièrement les affections osseuses.

Il cherchait depuis longtemps un emplacement pour y créer un centre d’actinologie suivant des principes entièrement nouveaux.

Il trouva la Colle, et proposa à M. Souzy, architecte, des données extrêmement spéciales pour faire jaillir de terre l’immense vaisseau hôpital qu’il rêvait.

Quand on aperçoit aujourd’hui de Toulon ou de San Remo l’Institut d’Actinologie de Vallauris, on ne sait trop ce qu’il faut louer davantage de l’audace du médecin qui conçut cet ouvrage, ou de la technique de l’architecte qui l’adapta au paysage et qui équilibra si bien ces masses qu’elles ne sauraient choquer quiconque.

C’est une immense harmonie de ciment qui s’élève aujourd’hui dans cet admirable paysage où jusqu’ici les cigales seules avaient chanté et seuls les cistes avaient embaumé.

Une architecture très moderne

Jailli sur un sommet élevé de trois cents mètres, flanqué de son Solarium tournant, pareil à un avion au repos, l’Institut d’Actinologie semble être sorti du cerveau d’un Wells ou d’un Fritz Lang.

A partir du 1er octobre prochain, très probablement, 270 malades, qui n’avaient plus rien à attendre des hommes et peut-être de Dieu, vont tenter le miracle scientifique mis à leur portée sur la plus belle des collines Cannoises.

Dans un paysage qui va des Alpes au grand large, ils retrouveront sans doute en même temps que la santé, le sens d’une beauté que rien ne saurait déloger de ces lieux. »

Cet Institut d’Actinologie est aujourd’hui le Centre hélio-marin de Vallauris.

Thérapie du soleil à Vallauris est un texte extrait du « Journal des étrangers » du 15 juillet 1934.

Cette autre histoire peut assi vous plaire.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Jours dorés à Juan-les-Pins
FRANCE

Jours dorés à Juan-les-Pins

par JMS 6 avril 2023

Jours dorés à Juan-les-Pins est un récit qui raconte l’envahissement des plages de la ville par les touristes en été.

 » Autrefois, lorsque les belles dames craignaient le hâle et gardaient pour leurs boudoirs « une pâleur distinguée », on n’allait à Nice qu’en hiver.

La Côte d’azur d’hier

La Côte d’Azur vivait par le romancier Jean Aicard, on parlait peu du vin de Cassis, les calanques étaient un terme géographique et le golfe Juan l’endroit où débarqua Napoléon.

Edouard VIl, alors prince de Galles, promenait se bedaine sur la Croisette de Cannes et l’on soignait les maladies de langueur à coups de chaises longues.

L’écrivain Jean Lorrain faisait des mots, tandis que les Vénus bien en chair et empanachées jetaient des piles de louis d’or sur le tapis vert de Monte-Carlo.

Beaucoup de Russes, on les appelait alors des « boyards », entretenaient un feu roulant de jolies filles qui sifflaient sans vergogne des magnums de Champagne ou faisaient des concours de seins dans les arrière-salles des restaurants où circulaient, silencieux, les maîtres d »hôtels à favoris, reflets vivants dss amiraux en civil.

Aujourd’hui, tout a changé.

La Côte d’azur d’aujourd’hui

Armé de millions, on a tailladé la Corniche, loti la côte, creusé des piscines.

On ne craint plus le soleil, on le cherche, et chaque petit golfe du rivage voit débarquer chaque année la procession serrée des fidèles de la crème à bronzer.

C’est un paradis où l’on se promène le plus nu qu’il soit possible, la fête du torse bronzé, une existence infernale où le somrneil, semble banni au profit d’une succession ininterrompue de fêtes, plus vides les uns que les autres.

Vu d’un peu loin, cela peut ressembler aux plages nordiques, le soleil en plus.

Il y a des corps nus, bronzés, rosés, rougis, affalés, blottis, lovés, arqués, des taches de lumière, rouges, blanches, bleues, vertes comme vous voudrez.

Une mer qui reste comme un ciel de chromo, une rumeur de bavardages qui s’enfle brusquement et brusquement s’éteint.

Pas la plus petite place pour l’arrivant sur la plage de Juan-les-Pins, mais un miracle continuel qui veut que chacun se case et disparaisse comme happé par l’invisible Léviathan que constitue ce magma humain. »

Jours dorés à Juan-les-Pins est un extrait du journal « Écoutez-moi » du 4 août 1934.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Du travail sur la promenade des Anglais
FRANCE

Du travail sur la promenade des Anglais

par JMS 18 août 2020

Du travail sur la promenade des Anglais explique pourquoi l’aménagement de cette avenue ne s’est pas fait sans difficulté.

« Les Anglais, pour se débarrasser des mendiants de toutes sortes qui avaient fait de la nouvelle promenade des Anglais leurs quartiers d’hiver, imaginèrent de les employer aux travaux qu’ils y faisaient. »

Nous étions vers 1830, date à laquelle les Anglais lancèrent une souscription pour élargir et sabler le chemin qui allait devenir la promenade des Anglais.

« Quand tous ces traîne-guenilles, ces mendigots, ces culs-de-jatte, virent qu’on les voulait faire travailler, ils se sauvèrent à toutes jambes, laissant la place libre et refusant contre tout argent de donner ne fût-ce qu’une heure de travail. « 

Du travail sur la promenade des Anglais est un extrait du « Guide Bleu » de 1893-1894

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Les malades imaginaires de Cannes
FRANCE

Les malades imaginaires de Cannes

par JMS 19 mars 2020

Les malades imaginaires de Cannes est un récit qui dessine un portrait peu flatteur des touristes en villégiature dans cette ville.

« Il y a des malades partout à Cannes.

Des malades – imaginaires heureusement pour le plupart – leurs vraies maladies sont l’oisiveté et la fortune. Cette dernière guérit parfois à Cannes, l’autre y devient incurable.

De campagne il n’y en a plus, ni de sentiers, ni de vergers, ni de solitudes fraîches à l’ombre ; partout des routes et des murs, des boulevards et ces boutiques, des ennuyés et des ennuyeux qui baillent à l’envi.

Cannes, Nice, Menton, tous ces rendez-vous de l’humanité fatiguée, vestibules des demeures fainéantes, de ces Papimamies où l’on ne fera nulle chose, offrent le même tableau : pâles ombres, fantômes, foule dolente, poussière, vide, néant ! »

Cette satire intitulée Les malades imaginaires de Cannes est extraite du livre « Un hiver au soleil » de Fritz Berthoud, édité en 1882.

0 FacebookTwitterPinterestEmail

NOS ILLUSTRES

NOS ILLUSTRES

Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

TOUJOURS EN CONTACT

Facebook Twitter Instagram Email

Articles les plus lus

  • 1

    Rachel died in Le Cannet

  • 2

    Oustalet dou Capelan à St-Raphaël

  • 3

    Napoléon au Cannet-des-Maures

  • 4

    Les moines de Saint-Honorat

  • 5

    Raids barbaresques sur la Riviera

Catégories

  • FRANCE (1 312)
  • ITALIE (123)
  • MONACO (350)
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Email

Passion Riviera - Le blog des mémoires de la Riviera


Retour en haut de la page
Passion Riviera
  • Accueil
  • FRANCE
  • ITALIE
  • MONACO
  • A propos
  • Contact
Ce blog utilise des cookies pour améliorer votre expérience. En continuant de naviguer sur ce blog, vous acceptez l'utilisation de ces cookies.