Pas de corridas à Nice est un récit qui raconte le fiasco des spectacles organisés avec des taureaux pendant la saison estivale.
” A Nice, il faut éviter les erreurs grossières de cet été dont la plus énorme a sûrement été l’organisation de représentations tauromachiques.
Je suis allé une seule fois aux Arènes du Paillon et j’en suis revenu avec beaucoup d’autres, confus et écœuré, peu après.
Il m’avait suffi, en effet, de quelques passes fort discutables, devant des gradins quasi-vides, suivies d’une course d’amateurs qui fut interrompue par le transfert à I’hôpital de deux “m’as-tu-vu“, l’un la tête ensanglantée, l’autre une jambe abimée, pour me convaincre définitivement de l’imbécilité et de la sauvagerie de tels spectacles.
Le “four” noir des quatre exhibitions données suffira d ‘ailleurs, je l’espère, à éclairer sur ce qu’auront à faire les prochains “comifêtards” d’été.”
Pas de corridas à Nice est un extrait d’un texte de M. Mari, publié dans le journal “L’Éclaireur du dimanche” du 26 septembre 1926.