Le désenclavement de Monaco met en avant les actions accomplies après la perte des communes de Menton et Roquebrune.
Dans le traité du 2 février 1861 par lequel le prince de Monaco cède à la France les villes de Menton et de Roquebrune, il y a aussi des articles qui concernent le désenclavement de la Principauté.
Dans un article 5, l’Empereur des français, Napoléon III s’engage à entretenir en bon état et à ses frais, en l’élargissant et la rectifiant, dans son parcours sur le territoire de Roquebrune, la route déjà construite qui, partant de celle de Nice à Gênes, dite de la Corniche, aboutit à la ville de Monaco.
Le prince de Monaco, de son côté, s’oblige à laisser construire et fonctionner sur le territoire de la Principauté, sans que le prince soit tenu à aucune subvention ni garantie d’intérêts, la partie du chemin de fer qui serait construite de Nice à Gênes et traverserait ledit territoire.
Enfin, Napoléon III s’engage à établir, dans un délai prochain, une route carrossable de Nice à Monaco par le littoral ; il est entendu que chacun des deux gouvernements supportera la dépense de la portion de cette route afférente à son territoire.
Ces voies de transport allaient favoriser le désenclavement de Monaco et donc la renaissance économique de la Principauté.