Aux origines du conservatoire de Nice rappelle l’action dynamique d’Adeline Bailet dans la création de cette institution.
Adeline Bailet fonde le conservatoire de Nice
Le conservatoire de musique de Nice a été fondé par Adeline Bailet.
Qui était Adeline Bailet ?
Enfant prodige, elle monte sur scène à 7ans pour la première fois et joue du piano à un concert de bienfaisance au Casino municipal de Nice.
A 9 ans, elle rejoint Paris pour y poursuivre ses études de piano et elle obtient le 1er prix du conservatoire à 12 ans.
Sa carrière de soliste commence aux concerts Colonne et Pierné avant de se poursuivre dans les principales villes de France, puis dans des pays comme l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Portugal.
Auréolée du succès de ses tournées, elle revient à Paris avant de retourner dans sa ville natale, Nice, à la déclaration de guerre en 1914.
Désireuse de transmettre son savoir, elle décide de fonder un cours de piano gratuit. Il ouvrira, en 1914, à la salle Bellet.
Face au succès rencontré et à l’affluence des élèves, elle réfléchit à la création d’un conservatoire de musique.
En janvier 1916, le projet devint réalité avec l’appui de la Municipalité qui attribua un local.
Au début, les cours avaient lieu à la Bourse de Travail.
La réputation grandissante du conservatoire
Puis, en octobre 1919, les cours furent déplacés dans la salle des répétitions de la musique, située sur le boulevard Mac Mahon. Il y avait, dans ce lieu, le cadre pour un vrai conservatoire.
En 1920, ion trouvait des classes de piano, de violon, de violoncelle, de chant, d’harmonie, de solfège et de comédie et une centaine d’élèves.
Les cours étaient assurés par des professeurs bénévoles : Mmes Besnier, Mathieu, Schück-Spinelli, et MM. Dutertre, Harquet, Mangot et Rastier.
Depuis, le conservatoire de Nice a pris son envol et des artistes comme le pianiste Samson François, le chanteur Gilbert Bécaud, le comédien Jacques Toja ou la présentatrice Eve Ruggieri sont un peu des enfants d’Adeline Bailet.
Aux origines du conservatoire de Nice a été inspiré par un article de « L’Eclaireur du dimanche » du 26 décembre 1920 et espère vous avoir donner le la.