L’architecte de l’opéra de Paris à Bordighera raconte l’histoire de la villa qui porte depuis son nom, la villa Garnier.
” A l’Est de Bordighera, descendez à la villa Garnier, enfouie dans un magnifique bois de grands palmiers, hardiment assise sur une pente abrupte de la colline.
Vous pouvez la visiter sans crainte d’être importun, comme l’a écrit quelque part le très gracieux maître de la maison.
« J’ai tenu à faire savoir que la porte de cette villa est toujours ouverte à tous ceux qui voudraient la visiter.
Je n’offre peut-être pas un grand attrait à ses visiteurs, mais je tiens au moins à adopter les habitudes hospitalières de l’Italie, qui ouvre toujours aux étrangers, non seulement ses édifices communaux, mais encore ses maisons et ses villas particulières. »
Le parc de la Villa des Palmiers est certainement unique en Europe.
Il est admirablement dessiné, ses terrasses superposées, ses touffes de palmiers enchevêtrés les uns dans les autres, ses admirables plantes exotiques, en font une vraie merveille.
La villa est une belle construction, très harmonieuse, de style italien, avec grande loggia, et flanquée, à gauche, d’un élégant campanile à cinq étages ajourés d’où l’on jouit d’une vue très belle, très douce, qui s’étend sur la pleine mer et sur les collines qui bordent la baie jusqu’au Capo Nero.”
Cette description de la villa Garnier date de…1893. On la retrouve dans le livre “Au pays des enchantements” de Gustave Simons.
L’architecte de l’opéra de Paris à Bordighera sa villa. Il a aussi édifié d’autres villas sur la Riviera ainsi que le célèbre casino de Monte-Carlo.