Saluts nazis au Grand Prix de Monaco relate la victoire allemande lors de la neuvième édition de cette célèbre course automobile.
« Ce IXème Grand Prix de Monaco a bouleversé les pronostics établis, les temps enregistrés ayant dépassé les prévisions les plus optimistes.
Le record de la moyenne générale appartenait depuis 1935 à Fagioli avec 93,607 km.
Manfred von Brauchitsch, heureux vainqueur cette année, a porté cette moyenne à 101,815 km, battant ainsi de plus de 8 kilomètres la meilleure performance jusqu’alors réalisée.
D’autre part, un autre record fut aussi battu, celui du meilleur tour.
Caracciola qui, lors des essais, avait effectué le meilleur temps avec 1 m. 47 s. 5/10 à la brillante moyenne de 106,493 km, battit son propre record au cours de l’épreuve — ce que l’on n’avait jamais encore vu — en tournant à 107,492 km.
On s’attendait, dès le départ, à une bataille sévère entre Mercédès et Auto-Union. Il n’en fut rien, Auto-Union étant durement frappée dès le début avec l’accident de Hasse, l’élimination de Rosemeyer au 19e tour et les difficultés de Stuck avec ses freins.
La lutte fut rapidement circonscrite entre Caracciola et von Brauchitsch, l’avantage restant finalement à ce dernier.
Les voitures italiennes ne furent jamais en course, nettement inférieures en vitesse sur les bolides allemands.
Mercédès gagne donc en beauté ce IXème Grand Prix de Monaco avec le jeune pilote Manfred von Brauchitsch qui remporte la plus belle victoire de sa carrière et inscrit un nom nouveau au palmarès de la grande épreuve monégasque.
L’hymne allemand retentit, écouté debout par la foule, salué à l’hitlérienne par leurs nationaux le bras tendu. »
Saluts nazis au Grand-Prix de Monaco est un texte issu de » L’ automobile sur la Côte d’Azur » d’août 1937.