De Menton vers l’Italie est un texte qui décrit le chemin et les paysages jusqu’au pont Saint-Louis
» De Menton à la Bordighera, le pays des palmiers, le chemin est charmant, et nous préférons la route de terre aux nombreux tunnels de la voie ferrée.
A l’extrémité du quartier de Garavan, la serre chaude médicale la mieux abritée de la Riviera, on gravit la côte escarpée des Rochers Rouges ou Rocce Rosse, de belles falaises calcaires aux tons rougeâtres et brunis par l’action du vent et des rayons du soleil.
Il faut à peine un quart d’heure pour atteindre le pont Saint-Louis, la frontière politique de la France et de l’Italie.
Une seule arche de vingt-deux mètres, jetée avec une hardiesse admirable sur le ravin de San Luigi, les belles cascades qui se précipitent avec fracas dans un gouffre sombre et profond, sa situation romanesque au milieu des rochers ont valu à cette œuvre d’art du premier Empire, datant de 1806, une juste célébrité. »
De Menton vers l’Italie est un texte tiré de la revue « Le Mémorial diplomatique » du 7 janvier 1882.
Une suite à ce récit s »intitule « En route vers La Mortola »