Assassinat d’Hercule de Monaco raconte comment le souverain souleva la colère de ses sujets par ses entreprises galantes.
Après la paix de Vervins qui mit fin, le 2 mai 1598, à la guerre entre les Français et les Espagnols, Hercule 1er se retrouva désœuvré, faute d’activités guerrières.
» II eut le malheur de s’abandonner à ses passions et de ne pas respecter les femmes et les filles de ses sujets.
Les Monégasques, rudes marins, supportaient avec indignation les entreprises galantes de leur souverain.
En 1604, quelques bourgeois, avides de vengeance, se glissèrent de nuit dans le palais et pénétrant dans les appartements d’Hercule, le massacrèrent et jetèrent son cadavre dans la mer.
Hercule 1er laissait un enfant de 7 ans, Honoré II.
Ce jeune prince avait échappé miraculeusement aux poignards des assassins, qui fouillèrent les appartements du palais pour le mettre à mort. »
Ayant son oncle maternel, Frédéric Lando, prince de Valdetare, comme tuteur, Honoré II fut élevé à Milan.
Milan était alors capitale des possessions de la maison d’Autriche en Italie et l’Espagne y avait une cour brillante autour du gouverneur général.
Assassinat d’Hercule de Monaco est un texte provenant du livre « Monaco et ses princes » d’Henri Métivier, publié en 1865.