La saleté des maisons de la vieille ville de Nice livre les impressions défavorables d’un voyageur dépité par le manque d’hygiène.
» A l’exception d’un petit nombre, une malpropreté extrême rend insupportable l’habitation des maisons à Nice.
En effet, une odeur nauséabonde commence à saisir dès l’escalier.
Puis, l’obscurité causée par le peu de largeur des rues est aussi augmentée par la saleté des vitres.
Car elles sont toujours couvertes extérieurement d’une épaisse couche de poussière. Elles sont, en outre, jaunies au dedans par la fumée.
De plus , les ordures des mouches en ont souvent presque détruit la transparence.
Ces insectes sont si insupportables, qu’on est obligé de couvrir les glaces avec de la soie. Voire de les nettoyer tous les jours.
Au final, rien n’annonce, dans ces maussades demeures, la moindre idée d’arrangement ou de goût.
La saleté des maisons de la vieille ville de Nice est décrite dans le livre » Voyage dans les départements du midi de la France » par Aubin-Louis Millin, publie entre 1807 et 1811.
Aujourd’hui, les choses ont bien changé et une promenade dans le Vieux Nice présente toujours beaucoup de charme et peut fournir l’occasion de goûter une bonne socca.