Destruction de la porte Pairolière à Nice est une histoire qui raconte des travaux d’embellissement de la ville.
” La Porte Pairolière au commencement de la rue qui conserve encore ce nom, porte dénommée aussi de Saint-Sébastien, fut abattue et remplacée en 1782 par la Porte de Turin à l’intersection des rues actuelles Barla, et de la République, d’où, par la rue Victor, on arrivait à la magnifique place de ce nom —place Garibaldi aujourd’hui— entourée de portiques et alignée au cordeau, dont le terrain avait été concédé gratuitement par le Roi Victor-Amédée III.
L’administration municipale eut l’heureuse idée de faire bâtir au centre du côté sud de la nouvelle place, la chapelle dédiée à l’Assomption de la Vierge, pour remplacer celle de la Madona de Sincaire, construite en 1552, à proximité du bastion et de la tour, de ce nom, rappelant aux Niçois les nobles exploits de notre héroïne populaire, Catherine Ségurane.
Les Pénitents du Saint-Sépulcre, dans la sacristie de cette chapelle, devenue leur oratoire, conservent la petite statue en bois qu’on vénérait dans l’ancienne de Sincaire, et à l’entrée, sous les portiques, enchâssée dans le mur, l’inscription latine gravée sur marbre, placée jadis au sommet de la porte de la première chapelle de Sincaire, démolie lors de ces agrandissements.”
Destruction de la porte Pairolière à Nice est un texte issu du livre “Le Grand Théâtre de Nice” de Charles Vieil, publié en 1905.