Des marins attaqués par des pirates se réfugient à Nice raconte un temps où naviguer sur la Méditerranée était risqué.
” De Gênes, le 22 août 1785.
On apprend de Nice, qu’il y a dans ces mers, deux gros chébecs algériens. Ces bateaux gênent beaucoup le commerce des bâtiments chrétiens venant des côtes d’Espagne et de Provence.
Ainsi, une galiote de cette régence s’est emparée, à la hauteur de Cartagène, d’une barque napolitaine.
L’équipage, composé de 13 personnes, s’est sauvé alors sur la chaloupe, et est heureusement arrivé à Nice. “
C’est dans la “Gazette de France” du 13 septembre 1785 que l’on peut trouver ces faits relatés dans l’article Des marins attaqués par des pirates se réfugient à Nice.
Donc, à cette époque, les pirates barbaresques rendaient la navigation particulièrement dangereuse sur la Méditerranée. En effet, ils étaient équipés de navires fins et rapides, capables de naviguer à la voile et à l’aviron. ils pouvaient, en outre, porter des canons sur les flancs. On les appelait des chébecs.