Pêcheurs de corail à Villefranche-sur-Mer rappelle que cette activité était une source de revenus complémentaires pour les familles des pêcheurs.
» Depuis Marseille jusqu’à Nice, nous avions souvent vu des matelots occupés à la pêche du corail.
Le peuple des environs des côtes s’y adonne également, principalement à Marseille, à Nice et à Villefranche.
Les corailleurs ou pécheurs de corail, traînent avec leur bateau un grand filet appelé salabre, qu’un poids de plomb fait plonger au fond de la mer.
Ce filet s’embarrasse dans les branches du corail qu’il entraîne quelquefois par morceaux mais souvent entières et adhérant encore à la portion de rocher qui s’est détachée.
Quelquefois aussi, ils commencent par briser avec des pieux armés de fer les masses de rocher où ils soupçonnent du corail.
Celui qui a trouvé un lieu où cette substance marine abonde, dissimule sa joie et cache son bonheur à ses camarades, qui lui enlèveraient bientôt ce trésor sur lequel il fonde sa fortune. «
Pêcheurs de corail à Villefranche-sur-Mer est un texte provenant du livre » Voyage dans les départements du midi de la France » par Aubin-Louis Millin, paru entre 1807 et 1811.