Les deux ports de Nice est un récit qui rappelle l’existence d’un havre aujourd’hui disparu.
» Ainsi que le constate un statut de 1216, Nice avait alors deux ports : le mouillage de Limpia et le port de Saint-Lambert.
Le premier était compris dans l’anse formée par la pointe dite de Montboron et le rocher du Château, à l’endroit même où, plusieurs siècles après, Victor-Amédée fit creuser le port actuel.
La seconde station, plus commode, quoique beaucoup plus étroite, était destinée au petit cabotage, et s’appelait Saint-Lambert, du nom d’une chapelle bâtie sur la pointe du rocher, près de la porte Marine.
Elle formait un demi-cercle, allant de la pointe des Ponchettes au confluent du Paillon, et elle était continuée par deux môles qui s’avançaient de chaque côté dans la mer, pour abriter le mouillage des vents d’est et de sud-ouest.
On ne retrouve aujourd’hui, à la surface du sol, aucune trace de ces constructions. »
Les deux ports de Nice est un texte découvert dans la « Revue contemporaine » de 1860.