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Bataille au large de Toulon
FRANCE

Bataille au large de Toulon

par JMS 9 août 2021

Bataille au large de Toulon raconte un épisode de la guerre maritime entre la France et l’Angleterre à l’époque napoléonienne.

« Les hautes falaises de Sainte-Marguerite à Toulon ont été les témoins d’un épisode glorieux de nos annales maritimes.

Le 12 février 1814, le vice-amiral Emeriau détachait de son escadre une division composée des vaisseaux le Sceptre, le Romulus, le Trident et des frégates l’Adrienne, la Médée et la Dryade.

Cette division commandée par le contre-amiral Cosmao devait aller à la rencontre du vaisseau français le Scipion, armé à Gênes, qui ralliait le port de Toulon.

A la hauteur du cap Bénat, Cosmao fut averti par les sémaphores qu’une escadre anglaise, forte de quinze vaisseaux et de trois frégates, se trouvait à cinq lieues dans le Sud.

Cosmao ordonna aussitôt le branle-bas de combat.

Mais déjà la flotte anglaise, qui avait reconnu nos bâtiments, s’était rapprochée afin de chercher à couper la retraite.

A l’ouvert de la grande rade de Toulon, le Sceptre, le Trident, l’Adrienne et la Médée parvinrent à franchir la ligne anglaise ; mais la Dryade et le Romulus furent isolés de leur division.

Au risque d’être coulée, la Dryade passa à quelques brasses de l’avant du vaisseau-amiral anglais, le Calédonia, qui, confondu par tant d’audace, la laissa filer tranquillement.

Le Calédonia s’avance alors sur le Romulus, commandant Rolland, et décharge sur lui sa première bordée.

Duel près du Cap Bénat

Un duel terrible d’artillerie s’engage aussitôt bord à bord. Deux autres vaisseaux anglais ne tardent pas à s’approcher du Romulus et à l’attaquer à leur tour avec fureur.

Privé de secours et foudroyé par 300 canons, le Romulus continue à se défendre bravement dans ce combat inégal.

Tout à coup, un projectile vient blesser le commandant Rolland très grièvement et le renverse sur le pont de son navire, tandis qu’un boulet traverse de part en part la sainte-barbe.

Le pilote, Pierre Reboul, voyant le Romulus près d’être entouré, s’approche du commandant et lui dit propose une manœuvre hardie pour rejoindre le port de Toulon.

Ce dernier accepte.

Manœuvre audacieuse pour échapper aux Anglais

Reboul qui sait par expérience que la mer est très profonde sous le fort de Sainte-Marguerite, s’empresse de gouverner sur les falaises, autant pour éviter l’abordage que pour amener les vaisseaux anglais à s’échouer sur les bancs de rochers entre lesquels son navire glisse avec un bonheur inouï .

Puis, virant habilement de bord, à quelques mètres seulement de la côte, le pilote fait passer le Romulus si près de terre que les bouts-dehors de bonnettes du mât de misaine se plantent dans les crevasses des falaises, s’y brisent et y restent enfoncés.

Pendant que ces manœuvres s’exécutaient à bord du Romulus, les trois vaisseaux anglais poursuivaient toujours, en le criblant de projectiles, le bâtiment français.

Mais lorsqu’ils le virent piquer droit sur les rochers, ils cessèrent d’avancer dans la crainte d’un échouage.

Ce moment de stupeur chez ses adversaires permit au Romulus de continuer sa route sur Toulon sans être inquiété.

Il rentra en rade au milieu des applaudissements frénétiques de tous les équipages de l’escadre, n’ayant plus que ses voiles de misaine et sa brigantine.

Le reste de sa voilure avait complètement disparu dans le combat qu’il venait de soutenir si héroïquement pendant vingt minutes.

Le Romulus avait eu 16 hommes tués, dont 3 officiers, et 68 blessés.

Les pertes des bâtiments anglais dépassaient de plus du double celles du vaisseau français. »

Bataille au large de Toulon est un récit découvert dans le livre « Toulon, sa rade, son port, son arsenal, son ancien bagne » de Laurent Mangin, publié en 1904

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Privilèges des pêcheurs de Toulon
FRANCE

Privilèges des pêcheurs de Toulon

par JMS 1 juillet 2021

Privilèges des pêcheurs de Toulon est une histoire qui raconte l’action qu’ils ont menée pour préserver leurs droits de pêcher dans la rade.

« Jusqu’au commencement du XVIIe siècle, les pêcheurs de Toulon avaient joui du droit de pêcher dans la rade où bon leur semblait.

Droits de pêche ancestraux

Plusieurs privilèges concédés et certains droits acquis leur faisaient considérer la rade comme, pour ainsi dire, leur propriété personnelle.

En 1603, l’exploitation de la pêche du thon et des autres poissons, faite par les pêcheurs toulonnais, reçut la plus grave des atteintes.

Le 20 décembre, Henri IV fit don à M. de Boyer, seigneur de Bandol, gentilhomme de la chambre du roi, « de toute la « pesche du thon, depuis le lieu de la Ciotat, le long de la côte, jusques à Antibes, pour la faire faire par qui bon luy semblera, sans que cette permission puisse nuire ni préjudicier aux pesches qui ont accoutumé d’être faites par ses sujets aux dites mers. »

M. de Bandol, au lieu de se conformer aux clauses formelles de l’acte de concession, c’est-à-dire de n’installer de madrague qu’aux endroits qui ne pourraient gêner la pêche ordinaire, en plaça une dans la rade des Vignettes, à l’entrée de la Petite Rade.

Bataille contre une madrague

Les Consuls de Toulon s’empressèrent de protester contre la création de cette madrague qui était un véritable obstacle pour les navires.

De leur côté, les pêcheurs de cette ville adressèrent les plus vives réclamations au sujet de ce même établissement qui, non seulement constituait un monopole à leur préjudice, mais encore était de nature à dépeupler la rade.

Un jugement, rendu en 1663 et faisant droit à la requête de la corporation des pêcheurs de Toulon, ordonna que la madrague serait placée au Pin de Consauve, près de la pointe de Sainte-Marguerite.

Ce jugement fut exécuté. »

Privilèges des pêcheurs de Toulon est une histoire extraite du livre sur Toulon de Laurent Mongin, édité en 1904.

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