La Victorine sort du silence à Nice raconte le passage du muet au parlant de ces célèbres studios de cinéma.
» Dès que Raymond Bernard aura terminé la réalisation du film Tarakanowa qui n’aura pas duré moins de six mois et dont l’achèvement n’est plus maintenant qu’une question de jours, les studios de la Victorine fermeront leurs portes pour une période indéterminée.
Une équipe de spécialistes procédera alors à leur transformation complète et à leur équipement en vue de la réalisation de films sonores.
La « Franco-Film » a en effet décidé de ne plus produire de films silencieux et par suite d’interrompre sa production tant que n’auront pas été installés et mis au point les nouveaux appareils destinés à l’enregistrement des bandes sonores dont M. Robert Hurel avait négocié l’achat lors de son récent voyage aux Etats-Unis. »
La Victorine sort du silence à Nice sort est extrait de la revue « Cinéa » du 1er juillet 1929.