Sorcier à Nice est un récit qui raconte l’escroquerie dont a été victime une personne crédule dans la cité des Anges.
« Le Parquet de Nice instruit une curieuse affaire de sorcellerie qui s’est traduite par une escroquerie de 250.000 francs.
Le nommé Lucien Bories, âgé de 55 ans, masseur, avait réussi à capter la confiance de la Veuve Thérèse Porsi, âgée de 58 ans.
Sous prétexte de soins à une malade imaginaire, Bories avait littéralement envouté Mme Porsi, la persuadant de vendre son appartement qui devait être hanté.
C’est lui qui acheta l’appartement au prix de 200.000 francs après avoir fait verser 50.000 francs par Mme Porsi pour acquitter devant notaire les droits de mutation.
Il mit l’argent de la vente dans une boîte magique et se livra à toutes sortes d’incantations.
Ce n’est qu’au bout de deux ans que Mme Porsi se décida à voir un véritable médecin qui l’éclaira sur la nature de sa maladie.
Prié de s’expliquer, Lucien Bories a laissé entendre que Mme Porsi était folle.
M. Arnal, juge d’instruction, cherche à éclaircir le mystère des pouvoirs surnaturels. »
Sorcier à Nice est un texte extrait du journal « Le Grand écho du Nord de la France » du 13 août 1937.