Le vin blanc mousseux de Contes a connu une certaine notoriété à la fin du XIXème, avant que le phylloxera ne détruise son terroir.
Vers les années 1870, il y avait à Contes environ 1.500 hectares de vignes.
Et les cépages de blanc, comme le muscat, le rolle et la clairette faisait la réputation du canton.
Ce vin était blanc, très sucré et moussait comme du champagne.
Ainsi, Louis Roubaudi, auteur d’un ouvrage sur Nice et ses environs édité en 1843, ne se priva pas de vanter les mérites de ce vin.
« De tous les vins blancs de Nice et des environs, c’est le plus léger, le plus agréable, celui qui étanche le mieux la soif.
Bu même en quantité, il ne pourrait pas faire de mal. Il produit tout au plus une ivresse momentanée et gaie.
Aussi, les habitants de Contres qui le recueillent ont-ils généralement une imagination vive, fertile, des passions ardentes, une mobilité extrême. »
Mais le vignoble devait disparaître après les ravages du phylloxera et, avec lui, le vin blanc mousseux de Contes !
Cette citation de Louis Roubaudi est mentionnée dans le livre “Nice, Cannes, Monaco, Menton, San Remo” d’Elysée Reclus, paru en 1870.