Le fort de la Tête de Chien à La Turbie

par JMS
Le fort de la Tête de Chien à La Turbie

Le fort de la Tête de Chien à La Turbie raconte l’histoire de la construction de cet ouvrage militaire destiné à protéger la frontière.

« Sur la place Neuve de La Turbie commence, vers le sud-ouest, une route qui, près des dernières maisons du village, se dédouble : celle qui descend conduit à Cap d’Ail ; celle qui tend à monter conduit au fort de la Tête de Chien, à un kilomètre à peine.

Ce fort fut construit en 1872, lorsque le génie militaire conçut le vaste système du camp retranché de Nice, dont la Corniche est la partie essentielle.

Le fort de la Tête de Chien commande la mer, la voie ferrée et la route, complétant l’action du fort de l’Agel, lequel est trop souvent dans les brouillards.

Avant 1872, la cime de la Tête de Chien formait un dos de mont caillouteux, où les bergers menaient leurs troupeaux paître l’herbe courte, la lavande et le romarin croissant entre les roches.

Dans ce paysage idyllique, on a placé aujourd’hui des tourelles blindées, des réserves de mélinite et des canons portant à 18 kilomètres. »

Le fort de la Tête de Chien à La Turbie est un texte tiré du journal « La Semaine niçoise » du 22 janvier 1903.

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