Beauté troublante à Nice est un récit qui raconte l’élection d’une miss Beauté.
» Le dernier bal de lady Caithness devait se terminer à une heure du matin.
A quatre heure, on dansait encore !
Le coupable, c’est le duc de Pomar qui conduisait en maitre un cotillon princier.
Toutes les femmes détaillaient Mme Tr…, qui avait gagné le premier prix du concours de beauté, très simplement habillée, mais avec infiniment de genre.
Peu de brillants, ses yeux suffisent, et sa a peau mate, que des cheveux du plus beau noir font ressortir, et bostonnant avec ce charme, cette morbidesse troublante que seules les Américaines du Nord possèdent.
Très crâne, d’ailleurs, cette arrivée de Mme Tr… au Casino.
Elle est descendue dans la salle de bal, a jeté un coup d’œil dédaigneux sur les beautés demi-mondaines, a fait un tour de boston très réussi, a reçu le premier prix, a prié le Comité de donner les mille francs aux pauvres et est revenue tranquillement à son hôtel. »
Beauté troublante à Nice est un texte découvert dans le journal « La Grande Revue » du 10 avril 1889.