Bon air à Berthemont-les-Bains est un récit qui décrit les Thermes dernier cri proposé aux touristes qui souffrent de la chaleur.
» Sur tous les murs de la ville, on voit s’étaler des affiches engageant la colonie étrangère qui reste à Nice l’été et les Niçois à se rendre à Berthemont-les-Bains.
Berthemont est situé sur un plateau à mille mètres d’élévation dans la vallée de la Vésubie.
L’air y est frais et pur, et c’est un séjour tout indiqué pour les personnes qui sont obligées de passer la saison des grandes chaleurs dans notre département.
Outre une bonne cure d’air, il y a aussi des sources sulfureuses dont l’efficacité est depuis longtemps établie. Les maladies que l’on y traite sont plus spécialement celles des voies respiratoires, les maladies de la peau, les rhumatismes et les scrofuleux.
Les enfants chétifs trouveront dans l’air et dans les eaux de ce pays des reconstituants infaillibles.
La nouvelle Société qui a pris en main les Thermes de Berthemont, compte offrir aux touristes et aux malades une installation médicale de premier ordre, entourée de tout le confort désirable.
Le vaste hôtel, dirigé par M. Tarelli est aménagé suivant les progrès les plus récents.
Chose précieuse pour les vrais et les faux malades, la nouvelle Société entend que l’on s’amuse à Berthemont. iI y aura des bals champêtres, des sauteries à l’hôtel, des concerts improvisés, des feux d’artifice et des excursions en pique-nique.
Le télégraphe et la poste relient directement Berthemont à Nice.
On se rend de Nice à Berthemont en six heures. »
Bon air à Berthemont-les-Bains est un texte émergé du journal « Nice artistique » du 31 mai 1884.