Cadavre sur le rivage à Nice est une histoire qui raconte la triste fin d’une jeune femme.
» Hier, deux promeneurs qui passaient boulevard Franck Pilatte, à Nice, apercevaient, à peu de distance du rivage, le cadavre d’une femme ballotté par les flots.
Les pompiers, avisés, vinrent ramener le corps sur la grève.
Aucun papier ne fut trouvé dans les vêtements. On ne put établir l’identité de la noyée qui fut transportée à la morgue où cet après-midi une logeuse en garni est venue la reconnaître.
La noyée est la femme de René d’Andrieu de Daubine qui le 5 mars dernier tira un coup de revolver sur le banquier Hervé Lignac, à Paris.
On se souvient des circonstances dans lesquelles Dandrieu de Daubine blessa grièvement son banquier, qui refusait de lui faire paiement d’une somme de 2.000 francs provenant de la vente de titres volés à sa femme par l’agresseur et sur lesquels celle-ci avait fait opposition.
Mme Denise d’Andrieu de Daubine-Regnault, âgée de 35 ans, était venue à Nice il y a quelque temps et logeait en garni, villa Louise, avenue Juvénal.
Dana sa chambre, on a trouvé une lettre conçue en termes incohérents.
On sait que Mme Dandrieu de Daubine, lasse de la vie commune, avait intenté une action en divorce après avoir obtenu un constat de violences.
L’attentat commis par son mari aura décidé la jeune femme, fort accablée, à se donner la mort. »
Cadavre sur le rivage à Nice est un texte extrait du journal « Le Petit Parisien » du 13 mars 1934.