Monaco et la bataille de Pavie raconte comment la contribution des Grimaldi a favorisé la défaite de François 1er .
Dans une lettre de Madrid, datée du 26 mars 1525, l’empereur Charles Quint remercie ainsi Augustin Grimaldi, évêque de Grasse et tuteur du jeune Honoré Grimaldi, pour sa contribution à la victoire lors de la bataille de Pavie contre le roi de France, François 1er, qui fut fait prisonnier.
Ses propos sont, en effet, d’une extrême chaleur puisqu’il écrit que “nous n’oublierons jamais un tel service” et “votre bon, grand et loyal devoir en cette bienheureuse bataille” du 24 février 1525.
La nouvelle de la victoire de Pavie a été envoyée de Monaco le 27 février 1525 à l’empereur.
Quels devoirs et services ont donc été rendus ?
Monaco a permis l’usage de son port dominé par un château imprenable aux troupes impériales alors que la mer était tenue par la flotte française et a probablement transmis des informations utiles sur les mouvements des troupes et des navires français.
En raison de cet appui, Monaco est donc un peu responsable de la défaite de François 1er à Pavie, de son emprisonnement et du versement d’une rançon de 1.200.000 écus d’or pour sa libération.
Charles Quint ne sera pas ingrat à l’égard de son allié.
Dans le traité de Madrid qu’il signe le 14 janvier 1526 avec la France, il est stipulé que le seigneur de Monaco sera réintégré dans son évêché de Grasse ainsi que dans tous les biens dont il jouissait en France avant la guerre.
Monaco et la bataille de Pavie rappelle donc le rôle éminent d’Augustin Grimaldi.