La Niçoise qui aurait pu être impératrice raconte la demande en mariage de Napoléon à une jeune fille de Nice.
« Six mois après le siège de Toulon, Napoléon fut nommé général de brigade en mars 1794. En cette qualité, il fut chargé de réorganiser les défenses de la côte, de Toulon à Menton.
Du 27 mars au 22 décembre 1794, il fut l’hôte, à Nice, du comte Joseph Laurenti, qui habitait l’immeuble qui porte aujourd’hui le n° 6 de la rue Bonaparte (ancienne route de Villefranche).
La famille Laurenti se composait du père, de la mère, d’un garçon et de deux filles.
L’aînée des demoiselles Laurenti s’appelait Emilie ; bien qu’elle n’eût que quatorze ans, elle était déjà charmante et très développée pour son âge.
Le jeune général, qui prenait ses repas avec la famille Laurenti, remarqua Mlle Emilie et conçut pour elle un doux penchant qui se résolût en une demande en mariage.
Un mémoire de son père nous apprend que » la comtesse Laurenti », que Bonaparte aimait à appeler maman, « lui fit comprendre que l’âge de la jeune fille l’obligeait à ajourner ses projets « .
Inutile de rappeler qu’un an plus tard, Bonaparte épousait, à Paris, Joséphine Tascher, veuve du général Beauharnais. »
La Niçoise qui aurait pu être impératrice est un texte extrait du journal « L’Eclaireur du dimanche » du 22 mai 1921.