Les souterrains des Templiers de Nice est un texte qui raconte l’installation des chevaliers de cet ordre à la fois militaire et religieux dans le comté.
Le 11 juillet 1099, les croisés conduits par Godefroy de Bouillon se sont emparés de Jérusalem.
Pour protéger les pèlerins, Hugues de Payns créé avec huit autres chevaliers ce qui deviendra l’ordre du Temple.
Les Templiers à Nice
Les Templiers s’installèrent à Nice vers 1135 et reçurent de nombreuses donations.
” En 1154, les Templiers occupaient dans l’intérieur de la ville de Nice, près de la rue nommée Saleya, une grande maison appelée le Temple et deux autres établissements dans le territoire de Nice, jouissant en Provence d’une grande réputation.
L’un de ces établissements était placée au voisinage du Var, plus précisément sur le haut de la colline, vulgairement dénommée lei serroi soubranoi ou les monts supérieurs. On trouve encore les ruines de cet ancien édifice.
Il était destiné à secourir les pèlerins qui traversaient ce fleuve, passage très périlleux à cause de la rapidité des eaux et des sombres forêts qui couvraient les deux rivages.
Des souterrains à Nice
L’autre établissement, situé dans la partie du quartier du Ray qui porte encore aujourd’hui le nom de temple, entouré de jardins délicieux, attirait sans cesse une foule de prélats, de barons et seigneurs qui venaient ordinairement y passer la belle saison.
En 1188, lorsque Alphonse d’Aragon vint pour la seconde fois à Nice, il honora de sa présence cette maison de campagne et y fut splendidement traité par les chevaliers.
Cette ancienne maison des Templiers existe, encore en partie, dans la propriété des héritiers Masséglia, ancienne famille du comté de Nice. On y retrouve en entier l’oratoire, une portion de l’édifice, en murailles très épaisses et de vastes souterrains dont on ne connait pas la destination. »
Présents au cœur de la cité, à l’ouest et au nord, les Templiers devaient tenir le territoire sous leur domination.
Les souterrains des Templiers de Nice est un récit inspiré par les livres de Durante sur l’histoire de Nice, publiés dans la seconde moitié du XIXème siècle.