Un trésor caché à Fréjus est un article sur une lettre authentique révélant comment des pièces d’or ont été dissimulées après un vol.
» Le 10 avril 1765, un nommé François Fiorenzi écrit de Civita Vecchia, en Italie, aux édiles de Fréjus une longue lettre en italien que l’on peut traduire en ces termes :
Je suis dangereusement malade à l’hôpital de San-Benedetto, sans doute en punition de mes crimes et particulièrement d’un vol de riches marchandises et de plus de 8.000 écus de différentes monnaies d’or que je fis à un marchand, sur la grande route de Fréjus.
J’empaquetai mon butin et, par des chemins détournés, j’allai le cacher dans un lieu solitaire.
Je l’enfouis dans la terre en une place bien assurée de laquelle je conserve encore un état détaillé qui pourrait me le faire facilement retrouver.
Je pris ensuite le chemin de ma patrie car mon dessein était de laisser assoupir les bruits qu’exciterait un tel vol et d’aller plus tard retirer sans crainte mon trésor que j’emploierais à l’achat de quelque fonds.
J’espérais ainsi, à l’abri de tout sinistre événement, passer doucement le reste de mes jours.
Mais l’homme propose et Dieu dispose.
Voulant soulager ma conscience, j’ai pris la résolution de vous donner connaissance du tout afin que, sur la réponse que vous me ferez, je puisse prendre les moyens convenables pour vous permettre de trouver le trésor.
Quand je serai prévenu de la mort, je laisserai à mon confesseur un paquet, écrit de ma main et fermé par trois cachets de cire d’Espagne, où seront exactement mentionnés tous les renseignements nécessaires à la découverte de la fortune.
Mais mon confesseur ne pourra se dessaisir dudit paquet qu’après qu’il aura vu la réponse à la présente lettre ; ensuite, tous les desseins seront remplis.
Francesco FIORENZI,
Civita-Vecchia, par San-Benedetto. »
Un trésor caché à Fréjus a une suite qui lève le voile sur ce mystérieux magot.