Les ramasseuses d’olives de Menton est une histoire qui raconte comment ces fruits sont récoltés.
» Ramasser les olives sous les arbres est une occupation pour les vieilles femmes, les malades et les jeunes filles de Menton.
Elles gagnent à peu près vingt sous par jour, et leur travail contraste d’une manière frappante avec celui des jeunes femmes vigoureuses, florissantes de santé, qui rapportent les citrons et les oranges de la montagne.
Beaucoup d’entre elles, sans doute, commencent comme ces dernières, jeunes, fortes, rieuses, pour finir en ramassant des olives, une fois que la jeunesse et la force sont passées.
Ces pauvres ramasseuses d’olives, à peine vêtues de minces robes de coton, gagnent souvent des rhumatismes à se pencher toute la journée sur la terre humide, après les pluies d’hiver.
Tel est trop souvent le contraste entre la jeunesse et la vieillesse dans les classes laborieuses de tous les pays. »
Les ramasseuses d’olives de Menton est un texte issu du livre « La Méditerranée, la rivière de Gênes et Menton » de James Henri Bennet, publié en 1880.