En allant à Nervi est un récit qui détaille les communes et curiosités qui émaillent la partie orientale de la Riviera italienne.
» Quand on part vers l’Est de Gênes, on traverse encore un interminable faubourg après la sortie par la vieille porte.
Le quartier est peu attrayant. Il y a pourtant de grands ravins pittoresques, des haies d’aloès qui couronnent les murs et les maisons sont peintes en jaune et en rouge comme en Espagne.
Sturla est le premier bain de mer avec sa plage caillouteuse, exposée au sud.
Viennent après, Quarto et Quinto quatrième et cinquième pierres milliaires des Romains.
A Quarto, un obélisque rappelle le départ de Garibaldi et des mille volontaires en 1860.
Quinto a un hôtel proprement tenu et une terrasse sur la mer. Ce séjour d’hiver assez bien abrité et de plus en plus fréquenté.
Puis apparaît Nervi.
A 10 kilomètres de Gênes, il faut 30 minutes en chemin de fer pour s’y rendre. Les trains sont nombreux. »
En allant à Nervi est un texte trouvé dans le livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.
Cet épisode a une suite avec « En villégiature à Nervi«