En villégiature à Nervi

par JMS
En villégiature à Nervi

En villégiature à Nervi est un article qui détaille les charmes de cette nouvelle station de la Riviera italienne.

 » Nervi, ce nouveau lieu de villégiature a été inauguré lors de l’hiver de 1870 et a pris de l’importance depuis la visite de l’impératrice de Russie en 1874-75.

La présence du général de Molkte y a amené par ailleurs la colonie allemande.

Au bord de la mer à Nervi

La ville est longée par la grande rue, parallèle au rivage. De la place centrale part l’allée de la Marine plantée de palmiers et de citronniers, avec des maisons meublées à louer.

Parmi les hôtels l’Eden est le plus grand et le mieux placé. Il dispose d’un grand vestibule, de grands couloirs, d’un large escalier. Les salons et chambres sont à l’avenant. Plus de cent personnes peuvent y séjourner pour un prix de 10 francs avec un bon service.

Sa façade donne sur un immense jardin planté d’arbres verts donnant au sud sur la mer. Les malades peuvent faire de longues promenades sans sortir du domaine.

Le Grand Hôtel, propriété du marquis Grapallo, a également de beaux jardins de premier ordre et bien tenu.

Plus central, l’hôtel Victoria est un peu moins grand et se présente bien avec sa galerie orientée plein sud.

Ensuite, on découvre des maisons plus modestes. Des villas sont en pleine ville et sur les hauteurs. Beaucoup de familles préfèrent les villas.

Climat agréable à Nervi

La ville de Nervi est défendue du nord par des collines où les maisons blanches tranchent sur le vert des oliviers.

Au bord de la mer est un petit sentier bordé d’une muraille ; les malades vont s’y asseoir au soleil. Les habitants du Nord y viennent de plus en plus pour les maladies de poitrine. Il existe d’ailleurs un sanatorium de tuberculeux.

Nervi est donc bien abrité et offre un climat favorable. Il y a d’ailleurs les mêmes plantes qu’à San Remo : aloès, agave, palmiers, bananiers, bambous, citronniers…

En villégiature à Nervi est un récit découvert dans le livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode se prolonge avec l’article « En route vers Rapallo« .

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