Le choléra à Toulon est un récit qui raconte les mesures prises par la ville pour contrôler le développement de l’épidémie.
” Le maire de Toulon active énergiquement les mesures d’hygiène et de préservation pour endiguer le choléra.
Le chiffre des émigrations de citadins, soit vers les campagnes voisines, soit plus loin, est évalué à environ dix mille.
Le docteur Rochard, inspecteur général du service de santé de la marine, a exprimé l’opinion que le choléra qui sévit à Toulon est le choléra sporadique ne présentant pas les caractères du fléau asiatique.
En effet, le choléra asiatique a un développement spontané et une diffusion rapide, tandis que l’épidémie actuelle a frappé jusqu’à présent de préférence les sujets affaiblis ou les personnes ayant commis des imprudences.
Elle ne s’est pas propagée dans les localités avoisinantes.
La rnalpropreté de la ville de Toulon aurait une large part de responsabilité dans le développement de l’épidémie.
L’hypothèse de l’importation du fléau par le navire la Sarthe est repoussée par le docteur Rochard, qui en nie absolument la possibilité, en raison de 45 jours de navigation sans cas de maladie avant l’arrivée à Toulon.
Le ministre de la guerre a accordé un supplément de solde de dix centimes par jour et par homme, à la garnison de Toulon pour l’amélioration de l’ordinaire
Les villes de notre littoral du Var prennent des mesures préventives contre le choléra.
La plus grande vigilance continue à être apportée dans l’exécution des mesures préventives.”
Le choléra à Toulon est un texte trouvé dans le journal “La Dépêche” du 28 juin 1884.