La villa Arson de Nice est une histoire qui raconte quelques anecdotes sur cette belle propriété.
” Au second Empire, la villa Arson est célèbre par son jardin à l’italienne en terrasses, rocailles et mosaïques, aux fleurs luxuriantes et à la flore tropicale.
C’est là que Talleyrand, en 1816, a été reçu en visiteur auguste.
La légende veut qu’en présence du panorama féerique qui se déroulait devant ses yeux, il se-soit écrié : « Si j’avais su que ce pays fût si beau, je me serais opposé, au Congrès de Vienne, à son retour à la maison de Savoie. »
Le vieux comte Arson de Saint-Joseph qui l’habite est un des originaux de Nice qui en compte déjà un certain nombre.
On l’accuse de s’occuper d’alchimie, de sciences occultes, et il porte, en effet, tout le jour le vêtement classique du magicien, longue robe de velours rouge et noir, et coiffure identique.
La comtesse n’est pas moins singulière que son mari ; elle envoie, une année, à l’église Saint-François-de-Paule, un bouquet d’une telle dimension qu’il faut huit hommes pour le transporter !
Ils reçoivent, du reste, tous les deux admirablement et donnent des fêtes d’une magnificence sans égale.”
La villa Arson de Nice est un texte découvert dans “La Revue de Paris” de novembre 1936.