La Sûreté publique de Monaco est une histoire qui raconte comment la Principauté a assuré la sécurité de ses résidents.
» Pour la protection de l’ensemble des édifices et institutions qui font de Monte-Carlo un Musée vivant, donnant un cadre d’art et de luxe à la population d’élite qui fréquente ce coin privilégié, des précautions très importantes ont dû être prises.
Mentionnons les plus visibles :
– Une compagnie de sapeurs-pompiers, bien instruits et outillés, existe sous le commandement d’un capitaine et d’un lieutenant.
Le poste principal est au Casino même, au rez-de-chaussée de la salle Garnier.
Un second poste est au Nord-Ouest des jardins, à l’Impasse de la Fontaine.
Deux autres postes sont à Monaco et au Boulevard de la Condamine.
– Le corps des carabiniers de Monaco est placé sous les ordres d’un chef d’escadron assisté d’un lieutenant.
Les casernes sont : pour Monte-Carlo, à Saint-Roman, près de la frontière ; pour Monaco, à la rue des Briques ; pour la Condamine, rue Grimaldi.
» La police de Monaco est sous les ordres de M. Delalonde, directeur, assisté d’un sous-directeur, d’un inspecteur principal, de deux secrétaires et de trois commissaires de police.
Le Commissariat de police de Monte-Carlo est à l’angle de l’Avenue des Spélugues et de la place du Casino, dans un bâtiment adossé au Nord du Café de Paris.
Des gardes-jardins sont enfin chargés de la surveillance des vastes jardins du Casino.
Divisés en deux brigades, ils assurent le service sans aucune interruption ni le jour ni la nuit. »
La Sûreté Publique de Monaco est un texte trouvé dans le journal « La Semaine niçoise » du 4 décembre 1902.