Le premier Roi du Carnaval de Nice rappelle qu’un simple pantin Carnaval Ier présida les fêtes de 1873 depuis le Cours Saleya.
» Puisque la tradition du Carnaval de Nice veut qu’à l’instar des Pharaons, on catalogue chaque année le Roi du Carnaval sous un numéro, disons qu’en 1873, Carnaval Ier fut un simple pantin figuratif qui représentait, tant bien que mal, un mondain avide de plaisirs.
Ce n’était encore qu’un poupon, mais un poupon qui devait grandir.
Le cortège se forma sur la place Garibaldi, le Dimanche-Gras à 1 h. 30.
Après avoir parcouru les bords du Paillon jusqu’à son embouchure, le mannequin fut installé vers 2 h. 30 sur l’escalier de la terrasse, en face de la Préfecture.
Trois musiques égayaient le Corso qui dut, en raison du grand nombre des voitures — on en compta trois cents — être prolongé par une boucle empruntant la rue et la place Charles-Albert et rejoignait la rue Saint-François-de-Paule par l’avenue des Phocéens.
C’étaient la musique de l’Océan, mise à la disposition du Comité des fêtes par le vice-amiral commandant l’escadre de la Méditerranée, en rade de Villefranche, l’Harmonie Antiboise et la musique de Saint-Roch. »
Le premier Roi du Carnaval de Nice se poursuit avec l’épisode « Le Carnaval de Nice de 1873 » du feuilleton de Passion Riviera sur les Mystères du Carnaval de Nice.