L’Oiseau bleu de Nice est un texte qui décrit comment les réfugiés russes se sont débrouillés pour vivre après la Révolution d’Octobre.
“Un groupe de réfugiés russes a ouvert à Nice, au 16 rue Alberti, au coin de l’Hôtel-des-Postes un magasin d’objets d’art sous le nom de “l’Oiseau bleu”.
On peut y prendre le thé de 4 à 7 heures.
Cette initiative prouve que nos réfugiés ne se laissent pas décourager, ne dédaignent aucun travail et font tous leurs efforts pendant leur émigration forcée.
On trouve dans la boutique beaucoup d’objets, que nos compatriotes ont pu sauver de la débâcle générale.
La vente de ces objets de famille, qui parfois sont de toute beauté et de grande valeur, profite non seulement aux propriétaires du magasin, mais aussi à beaucoup de Russes, qui y exposent ce qu’ils ont réussi à emporter.”
L’Oiseau bleu de Nice est un article extrait du journal “La Semaine Russe” du 4 décembre 1921.