Menton devient française est un récit qui décrit comment la ville a été annexée à la France par Napoléon III au sein du département des Alpes-Maritimes.
« En 1860, le comté de Nice ayant été annexé à la France, le Prince de Monaco céda à cette puissance les deux villes de Menton et de Roquebrune, qu’il n’aurait cédées à aucun prix à l’Italie.
Le 2 février1861 fut signé à Paris, entre M. P. Fangère, plénipotentiaire français, et le comte d’Avigdor, plénipotentiaire du Prince de Monaco, un traité cédant à la France tous ses droits sur Menton et Roquebrune, moyennant une somme de 4 millions.
Les dispositions accessoires portaient entre autres points le droit d’option pour les habitants, l’engagement de la France à établir dans les plus brefs délais une route carrossable de Nice à Monaco, et à construire, sans subvention du Prince ni garantie d’intérêt, le chemin de fer traversant la Principauté.
Le Corps législatif de la France, sur un rapport qui constituait un haut témoignage de sympathie pour le Prince de Monaco, vota, dans sa séance du 22 avril 1865, le crédit extraordinaire de 4 millions résultant de ce traité.
Depuis lors, Menton est un chef-lieu de canton du département des Alpes-Maritimes. »
Menton devient française est un texte tiré du journal “La semaine niçoise” du 1er janvier 1903, d’après un livre de Philippe Casimir.