Recherche pigeon pour racheter le Casino de Monaco raconte comment François Blanc en est devenu l’exploitant, assurant ainsi sa fortune et celle de la Principauté.
» En 1863, la situation de la société Lefèvre, Griois et Cie était tout sauf florissante.
Propriétaire des droits et privilèges liés à l’exploitation du jeu à Monaco, les actionnaires cherchaient à vendre leurs actions.
Mais trouver un bon « pigeon », riche de surcroît, était compliqué. Il se présenta toutefois sous les traits de François Blanc qui exploitait déjà un casino à Hombourg, en Allemagne.
La rencontre fut facilitée par M. Bigy qui présidait, à Paris, le cercle St-Hubert. François Blanc était membre du cercle et M.Lefèvre était un ami intime de M.Bigy.
Ce dernier fut chargé de « ferrer » M.Blanc en l’informant qu’une société allemande, donc un concurrent potentiel, s’apprêtait à racheter les activités de jeu à Monaco.
Peu convaincu, M.Blanc en parla incidemment à son épouse, qui réussit à le convaincre de faire une offre.
M. Bigy affirma que les allemands avaient offert 800.000 francs pour le « tapis vert » de Monaco, somme que les actionnaires de la société Lefèvre avaient jugé insuffisante.
Afin de couper l’herbe sous le pied de ses concurrents allemands, M.Blanc n’hésita pas à surenchérir de 400.000 franc, portant son offre à 1.200.000 francs.
La proposition fut déclinée et, après de nouveaux échanges, la cession de la concession des jeux à Monaco fut finalement cédée à M.Blanc pour 1.700.000 francs.
Mais le « pigeon » se révéla être un aigle.
M. Blanc fut un brillant homme d’affaires, qui réussit à développer l’activité du jeu à Monaco, assurant ainsi sa prospérité et celle de la principauté. »
Recherche pigeon pour racheter le Casino de Monaco est une histoire de Passion Riviera.