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Crash au Grand Prix de Monaco
MONACO

Crash au Grand Prix de Monaco

par JMS 9 mai 2025

Crash au Grand Prix de Monaco est un récit qui décrit une course sous une météo détestable.  

« Le 12 avril 1913 se déroula la première journée de la course des hydravions, sur le parcours Monaco-Beaulieu-Monte-Carlo-San Remo-Monaco, avec escales obligatoires à Beaulieu et à San Remo, soit au total 80 kilomètres.

Le temps était superbe, mais le vent est déjà fort, au moment du départ qui vit les pilotes s’élancer de 3 minutes en 3 minutes : Fischer, Gaubert, Moineau, Brégi, Weyman.

Le mistral souffle avec de plus en plus de violence et Fischer capote en pleine mer, en vue de Beaulieu, à 10 h 23. Le contre-torpilleur Massue se porte au secours de l’équipage qu’il ramène sain et sauf.

Weyman brise la queue de son appareil à Beaulieu et doit abandonner.

En revanche, pas de problème pour Gaubert, Moineau et Brégi qui se posent, à Beaulieu, malgré une mer démontée.

A 10 h 45, Moineau passe devant Monaco en provenance de Beaulieu, à belle allure.

Mais on apprend, qu’à la suite de fortes bourrasques et d’une mer déchaînée, il a capoté et brisé son fuselage arrière en amerrissant. Heureusement, le pilote et son mécanicien sont sauvés, à 11 h 35. L’appareil abandonné fut, ensuite, remorqué par un torpilleur.

Face aux conditions météorologiques, le Comité de course décida finalement d’annuler le Grand Prix de Monaco.

Le premier prix de 25.000 francs fut distribué en primes aux participants, dont 10.000 francs pour Moineau, qui était allé le plus loin sur le parcours avec son hydravion Bréguet propulsé par un moteur Canton-Unné. »

Crash au Grand Prix de Monaco a rappelé à notre mémoire le temps des pionniers de l’aviation.

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Napoléon n'a pas baptisé Beaulieu
FRANCE

Napoléon n’a pas baptisé Beaulieu

par JMS 6 février 2024

Napoléon n’a pas baptisé Beaulieu est un article qui revient sur une légende à propos du nom de cette commune.

 » Quelques Guides ont répété sur cette station de Beaulieu-sur-Mer des fables qui ne méritaient pas d’être reproduites.

Ainsi, l’on a raconté que le nom de Beaulieu provient d’une exclamation de Napoléon 1er.

Lorsqu’il était général, commandant l’armée d’Italie, dit-on, il arriva un jour sur la colline Saint-Michel et voyant ces belles campagnes, il s’exclama en italien : « O che bel luogo !»

Et le nom de Belluogo (Beaulieu), serait resté.

Ce nom est de beaucoup antérieur à Napoléon 1er.

Il est surprenant que, tant de gens ayant écrit sur Beaulieu, personne avant nous n’ait trouvé les titres anciens de ce nom, véritables parchemins pour cette station, car ils prouvent que ce nom expressif, issu de l’admiration générale pour ce délicieux coin de terre, a été répété d’âge en âge.

La Vie de Saint Honorat, une des plus célèbres légendes du Moyen-Age remontant au IXème siècle, parle ainsi de Beaulieu à propos d’un miracle du saint. »

Napoléon n’a pas baptisé Beaulieu est un texte tiré du journal « La Semaine niçoise » du 5 mars 1903.

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Le gros olivier de Beaulieu
FRANCE

Le gros olivier de Beaulieu

par JMS 26 janvier 2024

Le gros olivier de Beaulieu est une relation qui raconte l’histoire de cet arbre exceptionnel.

Les oliviers de Beaulieu étaient des curiosités végétales qu’on venait visiter de fort loin.

L’un d’eux, qui se dressait dans la propriété Quincenet, au-dessus de la gare, est resté légendaire.

Il mesurait à sa base 12 mètres 42 de circonférence.

L’olivier de Pescio, que les Italiens vantaient comme le plus gros du monde, ne mesurait au pourtour que 7 mètres 75, et on lui attribuait 770 ans d’existence.

L’olivier de Beaulieu devait donc être le doyen de l’espèce et remonter à l’époque des Phocéens, probablement seul exemplaire original restant de ceux qu’ils avaient apporté de Grèce.

Un accident hâta sa fin.

Il y a une trentaine d’années, un groupe de Bohémiens s’était logé dans la véritable grotte ouverte en son tronc, et leur cuisine mit le feu à l’olivier vénérable.

On arrêta l’incendie, mais l’arbre resta fort endommagé.

C’était l’époque où les terrains de Beaulieu commençaient à être recherchés.

Le lot dit du gros olivier fut acheté et des ouvriers coupèrent le végétal dont ils ignoraient la célébrité.

Sur la place où l’olivier vécut plus de mille années, il y a eu, en moins de trente ans, un lawn- tennis, puis la villa Auguste Biaise, enfin l’hôtel Empress, auquel nous souhaitons la durée de son prédécesseur. »

Le gros olivier de Beaulieu est un texte tiré du journal « La Semaine niçoise » du 5 mars 1903.

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Torpilles à Beaulieu
FRANCE

Torpilles à Beaulieu

par JMS 24 octobre 2023

Torpilles à Beaulieu est un récit qui raconte un épisode de la fin de la seconde guerre mondiale.

 » Aux premières heures de la matinée d’hier, les habitants de Monaco, Beaulieu et Saint-Jean-Cap-Ferrat étaient réveillés par de violentes explosions successives qui ont brisé toutes les vitres, notamment à Beaulieu où les engins explosaient tout près de l’hôtel Bristol.

Il s’agirait de torpilles venues de la mer lancées sans doute par un sous-marin allemand. »

Torpilles à Beaulieu est un texte tiré du journal « La France libre » du 26 avril 1945.

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La mer mange la terre à Nice
FRANCE

La mer mange la terre à Nice

par JMS 17 mai 2021

La mer mange la terre à Nice rappelle que l’érosion est un phénomène naturel qui existe depuis longtemps.

La terre érodée par la mer

 » Au fond de l’anse de Saint-Jean existe un récif connu sous le nom de Peira-Fourniga.

Tous les pécheurs qui l’habitent attestent que la mer empiète depuis longtemps sur ce massif, et que l’onde marine recouvre maintenant un long espace de terrain où jadis la culture des oliviers et des caroubiers était en pleine vigueur.

Beaulieu offre sur ses bords le même phénomène, et la mer continue à détruire le récif jadis élevé en digue et en talus.

Toutes les grottes sises dans le calcaire compacte de la partie méridionale du Mont Boron sur le rivage de la mer étaient naguère à sec et l’on s’y rendait facilement par terre. Maintenant elles se trouvent toutes recouvertes par les eaux de la mer.

Sur le bord oriental, entre le port de Nice et le pied de la montagne de Mont Boron, dans l’endroit appelé le Lazaret, un enfoncement se forme depuis vingt-cinq années, et s’accroît à vue d’œil.

Des vestiges sous la mer

D’anciennes murailles construites pour des enclos voisins sont maintenant renversées dans la mer, et recouvertes en certaines parties par les eaux à peu de profondeur, tandis que d’autres parties offrent encore leur surface à la superficie.

Pendant la construction du port de Nice, des restes de canaux assez bien conservés furent trouvés dans des endroits beaucoup inférieurs au niveau des eaux marines d’alors, lesquelles n’ont fait ensuite que se relever davantage.

Vers l’embouchure du Var, sur le coin de la terre ferme du côté de Nice, était une habitation qui, peu à peu a été submergée, et a fini par disparaître totalement. Des marins assurent même que les restes se voient sous l’eau, pendant le calme d’été.

Près d’Antibes même, entre le port et le fort Carré, des ruines de vieilles bâtisses et de gros massifs de maçonnerie qu’on croit d’anciens tombeaux sont couverts par les eaux, et on les revoit encore dans les basses marées. »

La mer mange la terre à Nice est un extrait du livre  » Histoire naturelle des principales productions de l’Europe méridionale  » d’Antoine Risso, édité en… 1826.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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