La montagne tombe sur Coaraze est un article qui décrit les conséquences dramatiques de pluies diluviennes sur ce joli village.
« Un énorme glissement de terrain menace de destruction le village de Coaraze, situé à 25 kilomètres de Nice, canton de Contes.
C’est un village de 623 âmes, bâti sur un mamelon de 860 mètres d’altitude, qui domine la haute vallée du Paillon.
Par suite d’un affouillement produit par les abondantes pluies que nous venons de subir, une montagne proche s’est mise à glisser vers le village.
Le mouvement, d’abord très lent, a fait des progrès alarmants et une panique folle s’est emparée des habitants.
D’énormes éboulements se sont, en effet, produits dans la partie sud du village, mettant en ruines une certaine quantité de maisons.
Si les progrès du glissement continuent, une terrine catastrophe est à redouter.
Il se pourrait que le village fût complètement anéanti.
A l’heure qu’il est, les dégâts sont énormes.
Quarante hectares environ de terrain, qui étaient couverts d’oliviers et de châtaigniers, sont bouleversés. D’immenses quantités de terres et de rochers s’éboulent de temps à autre des pentes de la montagne et roulent dans la vallée du Paillon.
Le préfet des Alpes-Maritimes vient de se transporter en toute hâte sur les lieux. »
La montagne tombe sur Coaraze est un extrait du journal « le Grand Echo du Nord de la France » du 17 décembre 1910