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Déraillement mortel à Villeneuve-Loubet

par JMS 24 janvier 2023

Déraillement mortel à Villeneuve-Loubet raconte comment un tramway est tombé d’un pont en traversant cette commune.

» On ne sait pas au juste comment s’est produit l’accident du tramway départemental, reliant Cagnes à Grasse.

Il est établi cependant qu’il y a eu déraillement au début et chute ensuite. Le convoi venait de Grasse et allait à Cagnes. Il était composé d’une motrice qui remorquait trois voitures.

Lorsque le convoi est arrivé au lieu-dit Tourloy, il s’engagea sur un pont.

Au milieu de ce pont, la voiture de tête fit un brusque mouvement de gauche à droite ; le train d’attelage se rompit, l’avant de la voiture défonça le parapet de droite tandis que l’arrière se tournait vers le parapet de gauche.

Les autres voitures suivirent le mouvement et tombèrent d’une hauteur d’au moins douze mètres dans le fond du ravin où elles se brisèrent.

Seule la motrice resta sur les rails en travers de la voie.

Tel est l’accident dans ses grandes lignes.

La cause initiale de l’accident, le wattman et le conducteur l’attribuent au mauvais fonctionnement des freins. L’arrêt des voitures se fait à l’aide de freins magnétiques qui, déclarent-ils, n’auraient pas fonctionné car il y avait de l’orage.

Le wattman el le conducteur étaient sur la plateforme avant, au moment de l’accident. Ils n’ont eu aucun mal.

Le wattman en rentrant à Cagnes était gardé vue car on craignait qu’il ne se suicidât. »

Déraillement mortel à Villeneuve-Loubet est un texte tiré du journal « L’Ouest-Éclair » du 18 septembre 1913.

FRANCE

Un tramway déraille à Villeneuve-Loubet

par JMS 6 janvier 2022

Un tramway déraille à Villeneuve-Loubet décrit un terrible accident survenu sur la ligne allant de Cagnes à Grasse.

« Hier, en fin de soirée, un convoi du tramway allant de Cagnes à Grasse, et composé d’une voiture motrice et de trois voitures, transportant quelques civils, et un grand nombre de militaires, arriva au lieu-dit du Tourtoï et s’engagea sur le viaduc des Vignes.

Au milieu de ce pont, la voiture de tête dérailla et fit un brusque mouvement de gauche à droite. Le train d’attelage se rompit.

L’avant de la voiture défonça le parapet de droite, tandis que l’arrière se tournait vers le parapet de gauche.

Les autres voitures suivirent le mouvement et tombèrent d’une hauteur d’au moins douze mètres dans le fond du ravin où elles se brisèrent.

Seule la motrice resta sur les rails en travers de la voie.

Pendant toute la nuit, on a cherché sous les décombres les victimes qui avaient été précipitées dans le ravin.

Pour arriver au creux où gisent les voitures, il faut suivre un sentier qui serpente au bord du ravin. Il y a environ vingt centimètres d’une boue gluante qui rend la marche difficile, presque impossible. On n’avance qu’en se cramponnant aux racines ou aux arbustes et en s’éclairant à l’aide de bougies et de torches.

De nombreux véhicules ont été réquisitionnés pour assurer le transport des blessés de Villeneuve-Loubet à Cagnes, afin qu’ils puissent être le plus tôt possible dirigés sur Nice.

Les travaux de sauvetage ont été poursuivis durant toute la nuit.

Le wattman déclare que ce sont les freins qui ont mal fonctionné, et les premières constatations semblent lui donner raison.

Quarante voyageurs ont été blessés et dix-huit ont été tués. »

Un tramway déraille à Villeneuve-Loubet est un texte découvert dans le journal « Le Rappel » du 18 septembre 1913.

FRANCE

Catastrophe à Villeneuve-Loubet

par JMS 17 septembre 2020

Catastrophe à Villeneuve-Loubet décrit le sauvetage d’un passager d’un tramway tombé d’un pont à la suite d’un déraillement.

» Le 18 septembre 1913, en visitant les débris des voitures du tramway tombé d’un pont sur la commune de Villeneuve-Loubet, les sauveteurs aperçurent sous une banquette brisée un bras qui s’agitait.

C’était celui d’un employé de la compagnie de chemin de fer P.L.M., M. Victorîn Pons, demeurant à Nice.

M. Pons s’était rendu à Grasse pour voir des parents.

Le malheureux ne pouvait parler, il souffrait horriblement. On lui donna un verre d’eau avec du citron.

Des pièces de bois furent placées sous les débris qui l’emprisonnaient. On souleva ceux-ci lentement et après une heure d’efforts, on dégagea la victime qui fut conduite à l’hôpital. »

Catastrophe à Villeneuve-Loubet est une histoire trouvée dans le journal » Le Rappel » du 20 septembre 1913.

FRANCE MONACO

Catastrophe ferroviaire à Roquebrune

par JMS 30 janvier 2020

Catastrophe ferroviaire à Roquebrune raconte le choc entre deux trains roulant à pleine allure, l’un vers l’autre,sur une ligne unique.

La catastrophe est vue de Monaco

« La catastrophe ferroviaire qui vient d’avoir lieu,à la frontière monégasque, a un caractère dramatique particulier, car elle s’est accomplie sous les yeux de cinq cents personnes impuissantes à la prévenir.

En effet, la côte, entre le cap Saint-Martin et Monte-Carlo, décrit une courbe telle que la voie entière était sous les yeux des spectateurs.

Cette voie, on le rappelle, est unique entre Monte-Carlo et Cabbé-Roquebrune.

On voyait, alors trois trains avec leurs colonnes de blanche fumée.

L’un, qui allait passer dans le tunnel Saint-Martin et qui ne courait aucun danger.

Le second venait de quitter Cabbé-Roquebrune et s’avançait à toute vapeur contre celui qui s’éloignait de la gare de Monte-Carlo.

On ne peut se faire une idée de l’anxiété qui serra la poitrine des cinq cents spectateurs de cette scène.

D’abord, chacun espéra que la collision n’aurait pas lieu. La côte est à découvert.

Et les deux panaches de fumée continuaient à se rapprocher. Ils ne se voyaient pas.

Impossible d’agir pour éviter la catastrophe ferroviaire

Tout le monde faisait des gestes désordonnés. Une telle impuissance en présence d’un tel péril est faite certainement pour rendre fou.

Enfin le train venant de Menton a vu le danger et renverse sa vapeur.

Mais l’autre, à cause de la courbe, ne voit rien et va toujours.

Ils sont à deux cents mètres l’un de l’autre, à cent mètres, à dix mètres.

Un frémissement horrible secoue La foule. Le choc a lieu.

On voit se dresser les deux trains l’un contre l’autre et, chose horrible deux ou trois wagons franchissant le parapet se précipitent sur les rochers, au bord de la mer.

Une fumée épaisse enveloppe le tout.

De toute part ça crie.

Vingt-cinq ou trente personnes prennent par la voie et arrivent sur le terrain de l’accident.

Rien ne peut dépeindre ce spectacle, il faut avoir vu cela pour s’en faire une idée.

D’abord, des deux wagons tombés d’une hauteur de trente mètres sur les galets et les rochers, il ne reste pour ainsi dire rien.

Chaos sur Roquebrune

Il semble qu’ils aient été réduits en poussière.

Les deux locomotives s’étalent pour ainsi dire enfoncées l’une dans l’autre.

Derrière et au-dessus d’elles, quatre voitures du train de Menton étaient empilées, broyées effroyablement.

Sur la voie même, on se heurte aux blessés.

Mais l’inextricable enchevêtrement de barres de fer, de poutres, de bois, de portières, de toitures, d’essieux, de vitres brisées, rend le sauvetage presque impossible. »

Catastrophe ferroviaire à Roquebrune est un accident qui a eu lieu le 10 mars 1886. La relation provient du journal « L’intransigeant » du 14 mars 1886.