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Rêve éveillé à Monaco
MONACO

Rêve éveillé à Monaco

par JMS 13 octobre 2025

Rêve éveillé à Monaco est un article qui vante les attraits de la Principauté.

 » II y avait bien longtemps que la coquette Principauté de Monaco n’avait vu telle affluence.

De somptueuses voitures stationnent devant les grands hôtels ou sillonnent les routes environnantes, les soirées sont on ne peut plus belles et autour des tables gaiement fleuries se presse une joule élégante et brillante.

Si l’on consulte les listes des Palaces, on y trouve des noms de personnalités connues dans les deux mondes.

Les théâtres où se donnent les meilleures pièces de l’année et les opéras les plus prestigieux sont régulièrement bondés et dans les salles de jeux du Casino, on retrouve l’atmosphère enfiévrée des années dorées qui précédèrent la crise de 1929 et les jetons et plaques font une jolie sarabande sur les tapis verts.

Rien d’étonnant d’ailleurs à ce que le prestige de Monte-Carlo soit toujours si vivace.

Tout dans ce charmant pays contribue à donner au touriste le maximum de joie et de plaisir ; les fêtes se succèdent, les terrains de sports les plus propices sont à la disposition des amateurs, le climat lui-même semble encore plus clément qu’ailleurs, les jardins féeriques offrent leur symphonie de couleurs, non seulement aux rayons du soleil méditerranéen, mais encore leur doux chatoiement continue à charmer les yeux, tard dans la nuit, par la magie de la fée Electricité.

Les jardins exotiques sont une des merveilles de la Côte d’Azur, le Musée Océanographique nous révèle les mystères des profondeurs marines, le Palais du Prince contient tout un trésor artistique que l’on vient de loin admirer.

C’est pourquoi, à tous points de vue, le nom seul de Monte-Carlo est évocateur de beautés, de plaisirs et de rêves. »

Rêve éveillé à Monaco est un texte trouvé dans « Le Journal des étrangers » du 15 janvier 1937.

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Les Spélugues à Monaco
MONACO

Les Spélugues à Monaco

par JMS 12 août 2025

Les Spélugues à Monaco est le second épisode d’une série consacrée à la création du Casino de Monte-Carlo.

« Charles III vivait à Paris dans son hôtel de la rue Saint-Guillaume, ou bien à son château de Marchais, dans l’Aisne, lorsqu’un beau matin, un petit homme à face patibulaire se présenta devant Son Altesse, lui proposant, comme Satan au divin Maître, l’empire de la terre !…

Le petit homme était le père Blanc, tenancier, en ce temps-là, du tripot des jeux de Hombourg, dont le privilège était menacé par l’ombrageux gouvernement prussien, et en homme habile, prévoyant la fermeture de son lupanar d’outre-Rhin, il avait jeté les yeux sur un prince assez décavé pour lui faire un pont d’or, en échange du droit d’établir sur le rocher des Spélugues, tout au fond de la baie monégasque, le plus splendide des tripots d’Europe !

Charles III, quoique aveugle, vit d’un coup ce qu’allait lui valoir une alliance avec Blanc et, ayant imposé à celui-ci le paiement de ses créanciers, la charge de fournir aux besoins budgétaires, plus une somme assez rondelette comme pot-de-vin, enfin, pour l’avenir une riche liste civile, il signa un décret qui équivalait à la condamnation à mort de nombre de gens, qui ont le tort de se faire sauter la cervelle quand une série à la rouge est trop persistante et qu’ils jouent la série à la noire. »

Les Spélugues à Monaco se poursuit avec l’épisode « Mille et une Nuits à Monaco ».

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Un monarque absolu à Monaco
MONACO

Un monarque absolu à Monaco

par JMS 30 mai 2025

Un monarque absolu à Monaco est un article qui dénigre le régime politique du prince de Monaco Charles III.

Là-haut, dans ce nid d’aigle qu’est le château de Monaco, survit un débris du passé, une relique d’ancien régime, un dernier et intéressant vestige du Moyen Âge.

Et jamais antithèse ne fut plus originale, plus digne de Shakespeare, que cet accouplement d’une antique principauté, telle qu’il n’en existe presque plus d’autre en Europe, avec une maison de jeux et de plaisirs qui représente tout ce que la vie moderne a de plus perverti, tout ce que la civilisation contemporaine peut offrir de plus avancé et de plus corrompu.

Le dernier des monarques absolus, le dernier des rois soleils, maintenu dans sa principauté, lors des traités de Vienne, par Talleyrand, qui était, dit-on, parent de la princesse de Monaco, a survécu depuis aux révolutions, aux guerres, à l’écroulement des royaumes, des duchés, des électorats de l’Allemagne et de l’Italie.

Le vent d’unification qui a soufflé avec tant de violence sur le monde depuis une trentaine d’années, culbutant tout ce qui n’était pas vaste empire ou grand royaume, est venu mourir impuissant au pied de la falaise solitaire et charmante où ses ancêtres avaient fixé leur domination.

Une partie de ses États lui a échappé, il est vrai ; il a perdu Roquebrune et Menton ; mais il les a remplacés par Monte-Carlo et la Condamine ; il s’est enrichi en se restreignant.

Et, à l’heure actuelle, tandis que le flot de la démocratie coule à pleins bords autour de lui, il demeure impassible et immuable en sa gracieuse demeure, que gardent des haies de cactus et les canons de bronze sans affûts, mais si finement décorés, que jadis Louis XIV offrit en présent à l’un de ses ancêtres.

Un monarque absolu à Monaco est un texte trouvé dans le livre « Les stations d’hiver de la Méditerranée » de Gabriel Charmes, publié en 1885.

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Se baigner à Monaco
MONACO

Se baigner à Monaco

par JMS 23 mai 2025

Se baigner à Monaco est un récit quelque peu satirique sur la Société des Bains de Mer.

 » On sait qu’il est admis à Monaco que le jeu n’est que l’accessoire, un accessoire dont personne ne parle, quoique tout le monde y pense !

N’allez pas croire qu’il existe dans la Principauté une Société des jeux ! Ce serait une grande erreur.

Il y existe une Société des Bains de Mer, fondée dans le seul dessein de profiter d’un climat exceptionnel en permettant aux malades de se baigner au cœur de l’hiver.

Cette Société possède un grand établissement à la Condamine ; il n’y en a nulle part de mieux outillé ; vous y trouverez toutes les variétés de baignoires et de douches, douches d’eau froide et douches d’eau chaude, douches excitantes pour le commencement du traitement, douches calmantes pour la fin, si, par grand hasard, le régime auquel on a été soumis a exercé une action trop vive sur le système nerveux.

D’ailleurs, la Société étant pleine de sollicitude pour les baigneurs et n’ignorant pas que les distractions sont indispensables au rétablissement de leur santé, leur offre les plaisirs sains et fortifiants de la musique classique sur la colline de Monte-Carlo, au grand air, en pleine lumière, en face d’un des plus beaux panoramas du monde.

Et si cela ne leur suffit pas, la Société, toujours prévoyante, leur a préparé une grande salle de promenade, avec des banquettes tout autour et, au milieu, des tables où l’on peut s’arrêter un instant à regarder une roulette et un jeu de cartes qui résolvent admirablement le problème du mouvement perpétuel. »

Se baigner à Monaco est un texte extrait du livre « Les stations d’hiver de la Méditerranée » de Gabriel Charmes et date de 1885.

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Le prince de Galles à Monaco
MONACO

Le prince de Galles à Monaco

par JMS 13 mai 2025

Le prince de Galles à Monaco est une histoire qui raconte une visite de l’héritier de la couronne britannique.

« La Principauté a eu, la visite du prince de Galles et du duc et de la duchesse d’Edimbourg.

Ils sont arrivés vers deux heures le jeudi 19 avril 1877, avec le comte Jarazewsky et quelques officiers du Sultan.

Les visiteurs se sont promenés sur les terrasses et dans les magnifiques jardins qui dominent le tir aux pigeons et sont entrés au Casino, où la duchesse a assisté au concert, pendant que le prince de Galles faisait le tour des salons de jeu et s’amusait, comme un simple particulier, à jeter quelques louis sur le tapis du trente et quarante.

Le prince était en costume gris, d’étoffe anglaise, vraie tenue de sportman, chapeau rond, stick et gants jaunes. Il est de taille moyenne, un peu fort, porte toute sa barbe blonde, et sa physionomie aimable et souriante porte les signes d’une parfaite bonne humeur.

Il paraissait seulement un peu gêné de tous ces regards qui le dévisageaient, le suivaient partout, et semblait se dire :

 « –Mais je n’ai vraiment rien d’extraordinaire ! Pourquoi me regarder ainsi ?

Le prince de Galles, le duc et la duchesse d’Edimbourg ont dîné à l’hôtel de Paris, et sont rentrés à Nice le soir même. »

Le prince de Galles à Monaco est un texte extrait du journal  » La Presse » du 24 avril 1877.

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Roulette musicale à Monaco
MONACO

Roulette musicale à Monaco

par JMS 7 mai 2025

Roulette musicale à Monaco raconte comment jouer au casino de Monte-Carlo sans l’avouer.

 » Les concerts de Monte-Carlo sont excellents, surtout le jeudi, où la musique classique seule défraye le programme.

Les matinées attirent tous les abonnés du Conservatoire en villégiature à Nice, à Menton, à Cannes, à Antibes, voire à Bordighera et à San Remo.

On dit que Mozart, Beethoven, Haydn, Mendelssohn, Wagner, etc., ont bon dos, et qu’un nombre immense de maris, de femmes, de fils, de pupilles, qui prétendent aller le jeudi à Monte-Carlo pour le concert classique, se contentent de prendre un programme à l’entrée afin de le rapporter, le soir, comme pièce de conviction.

Eh bien ! franchement, ils ont tort.

Le concert vaut la roulette et le trente-et-quarante. Il vaut mieux même dans ce pays enchanté où, si l’on pouvait se distraire de la préoccupation des jeux, tout porterait au rêve et à l’harmonie. « 

Roulette musicale à Monaco et un texte extrait du livre « Les stations d’hiver de la Méditerranée » de Gabriel Charmes, daté de 1885.

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A l'hôtel de Paris à Monte-Carlo
MONACO

A l’hôtel de Paris à Monte-Carlo

par JMS 14 janvier 2025

A l’hôtel de Paris à Monte-Carlo est un récit qui évoque ce bel établissement peu de temps après son ouverture.

 » A l’approche de la nuit, nous sortîmes dans les jardins de Monte-Carlo pour voir l’illumination qui a lieu tous les soirs.

Puis, nous allâmes visiter le nouvel hôtel de Paris, si beau et si couru ; il vient d’être bâti par le banquier du Casino.

Sans compter celui-là, il en possède encore plusieurs autres, y compris celui qu’il habite avec sa famille, ce qui démontre clairement que celui qui tient une maison de jeu n’est pas celui qui s’appauvrit, mais ceux qui jouent leur fortune et quelquefois celle des autres.

Cet hôtel de Paris est le rendez-vous des gourmands, de ceux qui aiment les grands et chers dîners, même de ceux qui, plus modestes comme nous le fûmes, savent se contenter de glaces et sorbets, ce qui y est aussi très-bon.

La nuit venue, tout le jardin fut illuminé spontanément.

C’est là un des plaisirs donnés aux promeneurs qui sont toujours très-nombreux.

On ne se retire guère avant minuit quand il fait beau temps. »

A l’hôtel de Paris à Monaco est un texte découvert dans le livre « Relation de mon voyage en Italie » par Mme Fanny Albrand, édité en 1871.

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Le Carnaval de Nice est bien vivant (3)
FRANCE

Le Carnaval de Nice est bien vivant (3)

par JMS 9 octobre 2024

Le Carnaval de Nice est bien vivant (3) reprend le contenu d’une lettre adressée par une Parisienne Jeanne de Soisy à une amie de province.

 » Tu ne peux te faire une idée, chère Yvonnette, de l’effet prestigieux de ce spectacle du Carnaval de Nice.

Tous ces dominos roses, bleus, jaunes, blancs, qui circulent dans les rues et sur la plage, toute cette foule bigarrée — car il est fort peu de personnes qui sortent pendant les jours gras avec leurs vêtements ordinaires —tous ces drapeaux, ces bannières, ces oriflammes flottant dans l’espace ; tous ces chars multicolores de formes bizarres, marchant au pas au milieu de la foule, tout ce bruit de musique, de cris, de voix humaines, se mêlant au bruit sourd des vagues, tout cela forme un tableau qui éblouit et cause un inoubliable saisissement.

Le carnaval finit à Nice et à Menton d’une façon très pittoresque.

On l’amène, au début des jours gras, sur une barque couverte de fleurs et tout illuminée.

Il est personnifié par un mannequin de bois à la face souriante, qui, assis sur un trône d’où il peut dominer l’ensemble de la fête, préside aux batailles et aux réjouissances publiques.

Le soir du mardi gras voit disparaître cette royauté éphémère : au milieu du feu d’artifice, sur un bûcher flambant, le mannequin s’allume et brille d’une dernière lueur, aux cris de la foule, qui, peu à peu, s’apaise et s’écoule lentement.

Après ce dénouement qui rappelle le paganisme, tout rentre dans le calme.

Dès le mercredi des Cendres, dès aujourd’hui, on vit de souvenirs, et, jusqu’à l’année suivante, on parlera des fêtes passées et de celles qu’on préparera pour le carnaval prochain.

Dans le Midi, la grande affaire, la chose capitale de l’hiver, c’est le carnaval : à Nice, surtout, car c’est la ville de plaisir.

Les différentes stations hivernales de la côte ont chacune une physionomie distincte.

Non seulement au point de vue du paysage, mais surtout comme élément social.

Menton est le pays des vrais malades ; la vie y est simple, bourgeoise, tranquille ; on s’y promène aux heures ensoleillées, mais, après cinq heures du soir, les avenues, les rues sont désertes ; chacun rentre chez soi, et l’on vit en famille.

Nice et Monte-Carlo sont les deux grands centres de la haute vie, faite de mouvement et de plaisirs.

Les mondains de tous les pays s’y donnent rendez-vous, pour s’amuser ; les nations, les sociétés les plus diverses s’y coudoient fraternellement.

Tous les peuples, tous les mondes y fusionnent dans une sorte de bienveillance cosmopolite.

Cannes, au contraire, demeure la station aristocratique par excellence ; c’est le faubourg Saint-Germain de la côte méditerranéenne.

C’est là que se réunissent, en hiver, les grandes familles de France et les Anglais de la haute société.

La moitié de la ville est anglaise, pour ainsi dire ; cela se voit jusqu’aux enseignes des magasins, qui pour la plupart sont faites dans la langue anglaise.

Les habitants ne sauraient mieux reconnaître que Cannes a été mis à la mode par lord Brougham.

En dépit de l’élégance qui règne dans cette station et du ton parfait qui préside à toutes ses fêtes, ne va pas en conclure que l’on s’y ennuie.

La gaieté française ne perd jamais ses droits. A quelque caste qu’elle appartienne, elle inspire à tous cet inépuisable besoin d’amusements et de joyeux ébats, qui nous distingue du peuple anglais, lequel, tout en s’amusant, a parfois l’air de s’ennuyer.

Tu connais le mot qu’on prête à ce gentleman anglais : « Qu’est-ce que cela vous fait que je m’ennuie, pourvu que cela m’amuse ! »

Cannes est donc, comme ses voisines, une ville de divertissements, avec cette nuance que les étrangers qui y séjournent sont plus ou moins nobles, tandis qu’à Monaco et à Nice, c’est de tous les mondes, au hasard de la fortune et de la santé, que se forme la colonie de mondains attirés par la beauté du pays et l’attrait du plaisir.

A Nice, comme à Cannes, il est des salons très recherchés, qui donnent le bon ton, et qui sont regardés comme les lieux de rendez-vous aristocratiques de la côte méridionale.

Ainsi qu’à Paris, le five o’clock est adopté ici.

Le menu est à peu près le même — un peu plus fleuri — sous un ciel un peu plus bleu, et c’est tout.

Mais ce tout est quelque chose !

A bientôt, ma chérie, et mille tendresses.

Jeanne de Soisy. »

Le Carnaval de Nice est bien vivant (3) est le dernier des trois épisodes consacrés à une lettre envoyé par une Parisienne en villégiature à Nice. Cette lette a été découverte dans « La Gazette des femmes » du 10 mars 1886.

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Les Casinos errants de Monaco
MONACO

Les Casinos errants de Monaco

par JMS 21 août 2024

Les Casinos errants de Monaco est une relation qui raconte l’histoire des différents lieux occupés par les Jeux dans la principauté.

 » Désirant assurer des ressources à ses sujets et, selon la tradition de sa famille, ne pas recourir aux impôts, le prince Charles III accorda la concession d’un Casino à une société ayant pour directeurs MM. Albert Aubert, ancien rédacteur du Charivari, et Langlois.

Cette première société, fondée au capital de 2.500.000 francs s’installa à la villa Bellevue, la seule existant alors à la Condamine.

M. Frossard de Lilbonne prit leur suite et fut bientôt remplacé par M. Daval.

Les nouveaux concessionnaires portèrent en 1858 le Casino sur la place du Palais, dans la maison occupée aujourd’hui par les gardes d’honneur du Prince.

M. Daval s’étant ruiné, le privilège fut repris par la Société Lefebvre, Griois et Cie, formée de plusieurs capitalistes dont le duc de Valmy était le plus en vue. M. Léon Lefebvre en fut le directeur.

La nouvelle Société Lefebvre, Griois et Cie changea encore de local.

En 1860 elle installa le Casino de Monaco à l’extrémité de la rue de Lorraine dans la villa Garbarini, que l’on appelait « la Maison du Général », parce que jusqu’au départ des troupes sardes composant la garnison, elle avait servi de résidence au général qui les commandait.

Ce départ avait eu lieu en 1859, ces troupes ayant été envoyées à l’armée opérant contre l’Autriche.

Mais, dès 1856, en accordant le privilège aux premiers fermiers, le prince Charles III avait stipulé que, dans un temps déterminé, le Casino devait être définitivement édifié sur le promontoire des Spélugues.

Ainsi, en 1862, par une belle journée du mois de mai, eut lieu l’inauguration du nouveau Casino e Monte-Carlo, qui n’était guère lors qu’une villa assez ordinaire. »

Les Casinos errants de Monaco est un texte issu du journal « La Semaine niçoise » du 13 novembre 1902.

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Vue mer à Monaco
MONACO

Vue mer à Monaco

par JMS 20 mai 2024

Vue mer à Monaco est une histoire qui évoque la villa construite par le premier directeur du journal Le Figaro.

 » Le terrain se fait rare et devient horriblement cher sur ce ravissant plateau des Spélugues, aujourd’hui Monte-Carlo, où M. de Villemessant a bâti sa dernière retraite.

Les pentes plantées de caroubiers et d’oliviers qui s’étagent en pentes gracieuses depuis la Corniche jusqu’à la mer se couvrent de villas, et dans deux ou trois ans, l’hiver prochain peut-être, il ne sera plus possible, à prix d’or, de trouver un petit morceau de terre au soleil.

Heureux les malins qui, comme M. de Villemessant, ont su deviner, les premiers, la prospérité fabuleuse promise à ce délicieux pays, par l’effet de sa situation incomparable à vingt heures de Paris, sur la frontière italienne et ayant des éléments de richesse sans cesse renaissants.

Lorsque vous descendez du chemin de fer, à la gare de Monte-Carlo, l’escalier monumental qui conduit aux terrasses du Casino s’offre à vous avec ses rampes en pente douce.

Vous suivez cette voie poétique jusqu’à la grande place, et tournant à gauche, derrière l’Hôtel de Paris, vous apercevez, au bout des nouveaux jardins, une habitation assez vaste, d’aspect élégant et de tournure cossue, tout entourée de verdure.

Vous la reconnaissez aux panaches de ses magnifiques palmiers. Une tourelle bien posée domine la toiture et souligne heureusement la silhouette de la villa.

C’est là que M. de Villemessant avait établi sa dernière résidence ; il lui a donné par reconnaissance le nom de Beaumarchais, le premier père de ce Figaro dont il a fait son fils adoptif.

Aussi, le buste de l’auteur de la Folle Journée occupe-t-il sa place légitime au sommet de la principale façade du côté de la mer.

La situation est admirablement choisie.

Vue mer garantie

Devant la villa s’étend un beau jardin planté d’arbres précieux et terminé par une large terrasse d’où la vue s’étend à droite sur le rocher de Monaco, de la vieille ville au palais mauresque, à gauche, sur les lignes empourprées des rivages de Menton et de Bordighera, et pour lointain horizon, l’immensité bleue de la mer.

Par un contrat particulier, âprement négocié, on ne peut élever aucune construction devant la villa Beaumarchais, la terrasse qui ne fait que continuer ses jardins doit rester libre jusqu’au grand escalier de marbre qui descend à la route.

Et grâce à cette prudente réserve, la situation de la propriété conservera toujours une valeur exceptionnelle. »

Mais cette villa a été finalement détruite.

Vue mer à Monaco est un texte découvert dans le journal « Le Figaro » du 1er mars 1881.

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