L’Italie au Vieux-Nice est un récit qui rappelle le caractère très transalpin de ce quartier de la ville.
« Que vous dire sur Nice ?
Tous les poètes ont chanté la belle ville blanche enchâssée dans un adorable écrin de montagnes.
La Promenade des Anglais sur laquelle circulent des milliers de touristes entre dix heures et trois heures est célèbre dans le monde entier.
De même, le Casino, le Mont Boron et les superbes villas.
Mas ce qui est moins connu c’est le vieux Nice, l’ancienne petite ville italienne qui s’étend de l’autre côté du Paillon et qui est si pittoresque avec ses rues étroites, ses voies d’allées, ses boutiques qu’il faut éclairer à toute heure, ses linges qui sèchent sur des cordes tendues d’une fenêtre à l’autre.
C’est là qu’il fait bon circuler par les heures ensoleillées de la journée ou torrides de l’été.
Les rues sont fraîches dans l’ombre bienfaisante, les petits cafés vous invitent au repos, toutes sortes de friandises et de bonnes, choses s’étalent aux devantures des confiseries.
Rien n’a un aspect plus italien que cette vieille cité charmante.
Et nous ne parlons pas de son fameux marché aux fleurs, source de tous les parfums, joie pour les yeux et l’odorat dans la fraîcheur du matin. »
L’Italie au Vieux-Nice est un texte trouvé dans l’hebdomadaire « Optima » du 28 janvier 1928.